Les stéréotypies chez le cheval : un enjeu. Apprendre à les comprendre et comment les gérer
Denny, Aude
Promotor(s) :
Vandenheede, Marc
Date of defense : 26-Jun-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23470
Details
| Title : | Les stéréotypies chez le cheval : un enjeu. Apprendre à les comprendre et comment les gérer |
| Translated title : | [en] Stereotypies in horses : an issue. Learn to understand them and how to manage them. |
| Author : | Denny, Aude
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| Date of defense : | 26-Jun-2025 |
| Advisor(s) : | Vandenheede, Marc
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| Committee's member(s) : | Marlier, Didier
Cabaraux, Jean-François
Hornick, Jean-Luc
Diez, Marianne
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| Language : | French |
| Number of pages : | 36 |
| Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en médecine vétérinaire |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les stéréotypies sont des séquences de mouvements répétitifs et relativement invariants n’ayant aucun but ni fonction évidente. Ces itérations comportementales sont nombreuses et variées dans leur expression, comme dans leurs origines. On pourrait les comparer aux TOCs (troubles obsessionnels et compulsifs) présents dans l’espèce humaine, mais sans le côté obsessionnel difficile à démontrer chez des animaux non humains. Les stéréotypies reflètent un mal-être important, démontrant que l’animal se trouve dans un environnement qui ne répond pas à ses besoins. Différents facteurs de risque entrent en compte dans leur apparition, comme c’est le cas chez le cheval : fourrage en quantité insuffisante, quantité importante de concentrés, isolement au box sans interaction sociale, sevrage précoce et/ou brutal. Des variations neurologiques sont présentes chez les chevaux atteints de stéréotypies induites par l’environnement et le stress. Les noyaux basaux, notamment le nucleus accumbens faisant partie du striatum ventral, présentent chez ces animaux une proportion plus importante de récepteurs à la dopamine. Ainsi, plus de récepteurs et/ou plus de dopamine vont agir en aval sur différentes voies neuronales, ce qui est mis en relation avec la production de stéréotypies. Ces stéréotypies peuvent être concomitantes à d’autres pathologies. C’est ainsi que les ulcères de l'estomac chez le cheval présentent les mêmes facteurs de risques que les stéréotypies. Ces deux affections sont donc corrélées mais n’ont pas de lien de cause à effet. Pour espérer prévenir ou traiter les stéréotypies du cheval, il convient de questionner ses modalités d'hébergement et d’ainsi les rapprocher d’un habitat naturel respectant au mieux ses besoins physiologiques et comportementaux : préconiser des aliments fibreux, éviter le box individuel, favoriser le pré/paddock/écuries actives pour maximiser les déplacements et les interactions sociales. Un sevrage progressif constitue également un élément-clé de cette stratégie.
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