Comparaison des techniques d'imagerie médicale dans la recherche de corps étrangers végétaux chez le chien

Abstract

La présence de corps étrangers végétaux chez le chien représente un motif fréquent de consultation en médecine vétérinaire. En migrant à travers les tissus, ces derniers peuvent entrainer diverses complications, allant de simples abcès à des épanchements pleuraux. Leur identification et leur localisation précises sont donc essentiels pour une prise en charge efficace de l’animal. Les techniques d’imagerie médicale se sont fortement améliorées ces dernières années et sont de plus en plus présentes en pratique vétérinaire. Afin de déterminer si une technique d’imagerie est plus appropriée qu’une autre dans la prise en charge des consultations pour présence de corps étrangers végétaux chez le chien, les atouts et limites de différentes techniques d’imagerie ont été comparées sur base bibliographique. Bien que cette analyse n’ait pas permis de définir une méthode de référence unique, elle montre cependant l’utilité de la radiographie en première intention. En effet, cette dernière déjà bien répandue dans la majorité des cabinets vétérinaires permet de confirmer la présence du corps étranger, le plus souvent par la visualisation des lésions associées à sa présence. Si la localisation du corps étranger est superficielle, l’échographie permet une localisation plus fine et permettra, en outre, un potentiel interventionnel. Enfin, la tomodensitométrie apparait comme étant la technique la plus précise et la plus sensible, en particulier pour les corps étrangers profonds, complexes ou chroniques. Très utiles pour la prise en charge de cas complexes, elle reste une technique onéreuse et plus difficile à mettre en place dans des petites structures vétérinaires. Afin d’illustrer ces points théoriques, une série de quatre cas issus de la Clinique Vétérinaire Universitaire de Liège a été analysée.