Le sevrage des bovins laitiers
Pietrons, Océane
Promotor(s) :
Cabaraux, Jean-François
Date of defense : 26-Jun-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23498
Details
| Title : | Le sevrage des bovins laitiers |
| Translated title : | [fr] Weaning dairy cattle |
| Author : | Pietrons, Océane
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| Date of defense : | 26-Jun-2025 |
| Advisor(s) : | Cabaraux, Jean-François
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| Committee's member(s) : | Marlier, Didier
Hornick, Jean-Luc
Vandenheede, Marc
Diez, Marianne
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| Language : | French |
| Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en médecine vétérinaire |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Dans les élevages laitiers, les veaux sont généralement séparés de leur mère dès la naissance ou dans les heures qui suivent. Par la suite, les veaux seront nourris par l'éleveur, soit avec du lait issu de la traite, soit du lait de remplacement, puis logés individuellement. Ce travail analyse les réglementations en vigueur, les pratiques de sevrage et leurs conséquences sur le bien-être animal. Il s’intéresse également aux systèmes d’élevages alternatifs permettant un contact prolongé vache-veau (avec la mère biologique ou une vache nourrice) et à leurs impacts sur le bien-être des veaux.
Sur le plan législatif, la protection des veaux est encadrée par la directive européenne 2008/119/CE du 18 décembre 2008, qui fixe les normes relatives à leur bien-être, complétée en Belgique par l’Arrêté royal du 23 janvier 1998. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a également émis plusieurs recommandations concernant l’alimentation, le logement et la relation entre la vache et le veau. La Commission européenne a d’ailleurs mandaté l’EFSA AHAW Panel (2023),qui est un conseil de scientifiques abordant tous les aspects liés à la santé et aux bien-être des animaux, de détailler les principaux systèmes d’élevage et d’évaluer leurs impacts sur le bien-être des veaux.
La séparation précoce du veau et de sa mère est souvent motivée par des raisons sanitaires et de management. Cependant, elle induit plusieurs effets négatifs : impossibilité de téter, absence de comportements naturels et de jeu, restrictions des mouvements, stress lié à l’isolement et faim prolongée. De plus, elle empêche également la création du lien mère-veau. À l’inverse, le maintien d’un contact prolongé mère-veau favorise une meilleure vitalité à la naissance, le développement des comportements sociaux et une meilleure prise de poids. Cependant, une séparation retardée peut engendrer un stress important si elle survient après la formation du lien maternel, généralement établie après quatre jours de contact.
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