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Faculté des Sciences appliquées
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Mémoire

C ONSTRUCTION EN T ERRE C RUE : D ISPOSITIONS QUALITATIVES , CONSTRUCTIVES ET ARCHITECTURALES – Application à un cas pratique : Ouagadougou.

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Paulus, Jehanne ULiège
Promoteur(s) : Courard, Luc ULiège
Date de soutenance : 2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2355
Détails
Titre : C ONSTRUCTION EN T ERRE C RUE : D ISPOSITIONS QUALITATIVES , CONSTRUCTIVES ET ARCHITECTURALES – Application à un cas pratique : Ouagadougou.
Auteur : Paulus, Jehanne ULiège
Date de soutenance  : 2015
Promoteur(s) : Courard, Luc ULiège
Membre(s) du jury : Attia, Shady ULiège
Bleus, Jean-Marie ULiège
Caps, Hervé ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 223
Discipline(s) : Ingénierie, informatique & technologie > Architecture
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en ingénieur civil architecte, à finalité approfondie
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences appliquées

Résumé

[fr] La terre, matériau disponible en quantité et omniprésent, est utilisée dans la construction depuis
des millénaires, faisant de la construction en terre crue l’habitat le plus répandu au monde.
Malheureusement, cette technique aux nombreux avantages tend à disparaitre dans de nombreux
pays au profit de la construction en béton, type d’architecture qui ne semble pourtant pas adapté à
tous les contextes. Ce travail tente d’éclaircir ce phénomène sociologique et constructif au travers
de l’exemple de Ouagadougou. Il tente également de comprendre pourquoi les briques de terre
comprimée sont si peu utilisées par la population burkinabée afin d’entreprendre une démarche de
vulgarisation adaptée. Pour ce faire, un rappel sur la construction en terre, des recherches
bibliographiques, des entretiens et des visites de chantiers, des modélisations informatiques sur le
logiciel WUFI®Plus et des tests en laboratoire (étude granulométrique par tamisage,
sédimentométrie et granulométrie laser ainsi qu’étude des limites d’Atterberg) ont été réalisés. Il
en ressort que la construction en terre n’est plus acceptée par les Ouagalais suite à son association
avec « le matériau du pauvre » ; aux constructions en BTC mal conçues qui sont autant de
mauvais exemples ; à la méconnaissance du matériau ; au prix élevé de la main d’œuvre ; à la
stabilisation et à la conception non adaptées ainsi qu’à une qualité médiocre de la terre qui
engendrent une non durabilité des constructions. La promotion des BTC devrait se faire au travers
de bâtiments pilotes correctement conçus, c’est-à-dire avec des murs de 44cm d’épaisseur non
enduits et une toiture de 29cm en voussettes protégée par une sur-toiture, et via des formations de
maçons ainsi que des cours dans les universités. Les principales causes du rejet du matériau terre
et ces différentes démarches proposées en vue de vulgariser les BTC ne sont pas exclusives mais
invitent à une réflexion globale sur les changements qu’il faudrait opérer dans la politique du
logement au Burkina Faso afin de promouvoir les matériaux locaux auprès de la population.


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Document(s)

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Access TFE Jehanne Paulus.pdf
Description: -
Taille: 13.73 MB
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Auteur

  • Paulus, Jehanne ULiège Université de Liège - ULg >

Promoteur(s)

Membre(s) du jury









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