Comment concilier santé publique, éthique et durabilité dans la gestion des animaux errants dans les pays du Sud ?
Desmoutier, Amandine
Promoteur(s) :
Delguste, Catherine
Date de soutenance : 27-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/23589
Détails
| Titre : | Comment concilier santé publique, éthique et durabilité dans la gestion des animaux errants dans les pays du Sud ? |
| Titre traduit : | [en] How can public health, ethics, and sustainability be reconciled in the management of stray animals in the global south? |
| Auteur : | Desmoutier, Amandine
|
| Date de soutenance : | 27-jui-2025 |
| Promoteur(s) : | Delguste, Catherine
|
| Membre(s) du jury : | Linden, Annick
Clinquart, Antoine
Dewals, Benjamin
Farnir, Frederic
Hornick, Jean-Luc
Scippo, Marie-Louise
Garigliany, Mutien-Marie
Antoine-Moussiaux, Nicolas
Jauniaux, Thierry
|
| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 46 |
| Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Avec une population canine errante estimée à plus de 525 millions à travers le monde, la gestion des animaux errants représente un enjeu majeur de santé publique, de sécurité et de cohésion sociale, particulièrement dans les pays du Sud (WOAH, 2024). Cette problématique, souvent négligée dans les politiques publiques, se heurte à une répartition floue des responsabilités entre acteurs nationaux, ONG et organisations internationales, ainsi qu’à des moyens budgétaires limités.
Elle s’inscrit pleinement dans l’approche One Health, notamment face à la rage, maladie virale transmise à 99 % par des morsures de chiens, responsable d’environ 59 000 décès humains chaque année (OMS, 2018). L’Organisation mondiale de la santé animale, en partenariat avec l’OMS, la FAO et la GARC, a lancé en 2018 une stratégie ambitieuse visant son éradication d’ici 2030, dont les résultats à ce jour restent peu documentés.
Différentes approches de régulation ont été étudiées. Les méthodes létales, telles que l’abattage, l’empoisonnement ou l’euthanasie, bien que ponctuellement utilisées, se révèlent inefficaces à long terme en raison du vide territorial qu’elles génèrent et de la forte dynamique de reproduction. Les alternatives non létales reposent principalement sur la stérilisation. La stérilisation chirurgicale est perçue comme éthique et potentiellement efficace lorsqu’elle s’inscrit dans une stratégie globale et bénéficie d’un suivi rigoureux. Néanmoins, son efficacité reste limitée par plusieurs facteurs tels que son coût élevé, les contraintes logistiques qu’elle implique et la persistance des abandons. Les techniques chimiques, telles que les vaccins immunocontraceptifs ou les agents chimiostérilisants, suscitent également un intérêt croissant, bien que leur efficacité demeure inconstante et encore peu documentée.
Au-delà des méthodes techniques, un constat s’impose : l’implication des communautés locales constitue un levier décisif. Sans sensibilisation, éducation et responsabilisation citoyenne, les programmes de gestion peinent à produire des effets durables.
Ce travail, fondé sur une revue de littérature scientifique, met ainsi en lumière la nécessité d’une approche intégrée, éthique et adaptée aux réalités locales pour répondre efficacement à ce défi complexe.
Fichier(s)
Document(s)
DESMOUTIER_Amandine_TFE_FMV_juin2025_provisoire.pdf
Description:
Taille: 156.33 kB
Format: Adobe PDF
DESMOUTIER_Amandine_TFE_FMV_juin2025_définitif.pdf
Description:
Taille: 805.46 kB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.

Master Thesis Online

