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Faculté de Médecine Vétérinaire
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Mémoire

Gestion de l'ostéosarcome appendiculaire canin : évaluation de la cimentoplastie comme option palliative

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Renard, Théa ULiège
Promoteur(s) : Radermecker, Caroline ULiège
Date de soutenance : 26-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/23601
Détails
Titre : Gestion de l'ostéosarcome appendiculaire canin : évaluation de la cimentoplastie comme option palliative
Auteur : Renard, Théa ULiège
Date de soutenance  : 26-jui-2025
Promoteur(s) : Radermecker, Caroline ULiège
Membre(s) du jury : Tosi, Irène ULiège
El Abbas, Sophie ULiège
Schurmans, Stephane ULiège
Marichal, Thomas ULiège
Langue : Français
Discipline(s) : Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en médecine vétérinaire
Faculté : Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire

Résumé

[fr] L’ostéosarcome canin est la tumeur osseuse majoritaire auprès des chiens âgés de grande race. Le patient présente généralement une boiterie du membre atteint avec de la douleur et un gonflement associés. Cette néoplasie est accompagnée dans 90% des cas de métastases pulmonaires noircissant le pronostic vital.
La procédure médicale lors d’un ostéosarcome appendiculaire canin débute par des radiographies du membre et du thorax afin de détecter les éventuelles métastases voir un scanner, celui-ci étant plus sensible. Par la suite, si l’imagerie décèle des lésions, une cytologie par aspiration à l’aiguille fine ou une biopsie est réalisée en vue d’obtenir un diagnostic. Après cela, une discussion avec les propriétaires est nécessaire pour établir un plan de traitement généralement multimodal. Le parcours de soin classique repose sur une amputation du membre suivie de séances de chimiothérapie à base de carboplatine. Malgré cela, moins de 45% des patients survivent une année entière après avoir posé le diagnostic. Depuis bon nombre d’années, les thérapies disponibles n’ont pas connu d’évolution majeure et connaissent des limites à leur efficacité et des effets indésirables.
Il y a peu, la cimentoplastie constituée de ciment de phosphate de calcium a vu le jour en médecine vétérinaire en tant qu’alternative palliative à l’amputation. Cela constitue à injecter du ciment à l’intérieur de la cavité tumorale de manière mini-invasive avec un temps chirurgical réduit et une récupération rapide du patient. Ce ciment, comparé à d’autres tels que le polyméthacrylate de méthyle, présente des propriétés intéressantes telles que : ostéoconducteur, biocompatible, isotherme, poreux et non toxique. Les résultats sont encourageants : réduction de la douleur, de la boiterie et du risque de fracture, permettant une meilleure qualité de vie et une baisse des analgésiques. Le tout avec peu d’effets secondaires déclarés, parfois une légère fuite de ciment, une infection au site chirurgical, un sérome ou un hématome au site d’injection. Malheureusement, le bénéfice octroyé ne dure que quelques mois maximum.
En outre, des cas cliniques rétrospectifs reçus à la faculté universitaire de médecine vétérinaire de Liège sont présentés. Cela permet de démontrer l’accessibilité et la sûreté de cette nouvelle chirurgie.
Pour finir, les patients canins, présentant une maladie très proche d’un point de vue biologique et clinique de celle de l’être humain, sont considérés comme un modèle de recherche pour la médecine humaine.
Au terme de ce travail de recherche visant à présenter l’entièreté de la prise en charge d’un cas d’ostéosarcome appendiculaire canin, nous pouvons conclure que les praticiens possèdent dorénavant d’une possibilité supplémentaire de soins qui est la cimentoplastie. Cette chirurgie bien que facilement réalisable et n’induisant que peu d’effets secondaires mineures ne fait que retarder de quelques mois la prise de décision fatidique, n’empêchant pas la progression tumorale locale et métastatique. Comme pour toute thérapie naissante, il est nécessaire d’étudier un plus grande nombre de cas et ce de manière prospective afin de s’assurer de l’efficacité et de la sûreté de cette nouvelle thérapie.


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Auteur

  • Renard, Théa ULiège Université de Liège > Master méd. vété.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Tosi, Irène ULiège Université de Liège - ULiège > Département des sciences fonctionnelles (DSF) > Phys. neuro-muscul., de l'effort - Méd. sport. des animaux
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  • El Abbas, Sophie ULiège Université de Liège - ULiège > Département des sciences fonctionnelles (DSF) > Département des sciences fonctionnelles (DSF)
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  • Schurmans, Stephane ULiège Université de Liège - ULiège > Département des sciences fonctionnelles (DSF) > Biochimie métabolique vétérinaire
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  • Marichal, Thomas ULiège Université de Liège - ULiège > Département des sciences fonctionnelles (DSF) > GIGA
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