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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Mémoire

Analyse de la contribution de l'original (Alces Americanus) à la transition des peuplements forestiers vers des milieux ouverts au sein du parc national Forillon

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Wellens, Léa ULiège
Promoteur(s) : Lejeune, Philippe ULiège ; Théau, Jérôme
Date de soutenance : 28-aoû-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24139
Détails
Titre : Analyse de la contribution de l'original (Alces Americanus) à la transition des peuplements forestiers vers des milieux ouverts au sein du parc national Forillon
Auteur : Wellens, Léa ULiège
Date de soutenance  : 28-aoû-2025
Promoteur(s) : Lejeune, Philippe ULiège
Théau, Jérôme 
Membre(s) du jury : Vermeulen, Cédric ULiège
Monty, Arnaud ULiège
Licoppe, Alain ULiège
Etcheverry, Pierre 
Langue : Français
Mots-clés : [fr] Alces americanus
[fr] Parc national Forillon
[fr] succession écologique
[fr] interactions plantes-herbivores
[fr] sélection d’habitat
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] De fortes densités d'orignaux peuvent réduire la survie, la croissance et le succès reproducteur des plantes en raison du broutage sélectif répété de certaines espèces végétales, freinant la régénération forestière. Dans plusieurs parcs nationaux de l’est canadien, l’impact de l’orignal a provoqué la transformation de milieux forestiers en milieux ouverts. Au parc national Forillon, la population d’orignaux a augmenté de façon constante entre 1990 et 2020, suscitant des inquiétudes quant à la possibilité de voir un scénario similaire apparaitre. Des travaux antérieurs menés au sein du parc ont mis en évidence une ouverture du milieu dans les zones à forte densité d’orignaux, mais le lien entre la surabondance d’orignaux et l’ouverture du milieu reste à prouver. Afin d’étudier cette interaction, nous avons émis l’hypothèse que si le broutage de l’orignal empêche la fermeture du couvert forestier, une proportion plus élevée des zones en phase d’ouverture devrait être observée dans les zones à forte concentration d'orignaux. Les noyaux des domaines vitaux hivernaux ont été identifiés à partir de données de télémétrie provenant de 52 individus et ont été définis comme les zones de concentration. Les secteurs en phase d’ouverture ont été détectés par l’analyse des variations temporelles des attributs forestiers issues des inventaires écoforestiers, révélant des dynamiques contraires à celles attendues lors de la succession naturelle des forêts boréales mixtes. Les résultats ont mis en évidence une association significative entre les zones de concentration hivernale et les zones en phase d’ouverture. Toutefois, au niveau individuel, les orignaux ne semblaient pas sélectionner préférentiellement ces zones durant l’hiver. À l’échelle de la population, une proportion plus importante de zones en phase d’ouverture se situait dans les zones de concentration hivernale que ce qui serait attendu par le hasard, bien que cette tendance ne soit pas statistiquement significative. Un modèle de régression logistique a mis en évidence l’influence de l’altitude, l’épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette, la pente, la distance à l’eau ainsi que l’association entre le type de couvert et la classe d’âge comme variables environnementales associées aux zones en phase d’ouverture. Dans l’ensemble, bien que les résultats ne soient pas aussi nets que prévu, ils suggèrent une relation potentielle entre les zones à forte concentration d’orignaux et l’apparition d’ouvertures dans le couvert forestier.


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Auteur

  • Wellens, Léa ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

Promoteur(s)

Membre(s) du jury









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