Mémoire, y compris stage professionnalisant[BR]- Séminaires méthodologiques intégratifs[BR]- Impact sur la qualité de vie d'un passage en salle de déchocage : comparaison de patients ayant vécu une expérience de mort imminente et de patients n'en ayant pas vécu.

Abstract

Introduction : La qualité de vie est une notion essentielle en Santé Publique. Les acteurs de terrain ont développé une vision attentive à cette notion au fil du temps. Nombreuses sont maintenant les études ou les démarches visant à l’étudier et à l’améliorer, notamment les hôpitaux. Les prises en charge en salle de déchocage peuvent être difficiles à vivre pour les patients, ce qui peut impacter par la suite leur qualité de vie. Dans de telles situations médicales, il est fréquent d’observer des changements dans l’état de conscience des patients. C’est ainsi que des expériences comme celles des expériences de mort imminente (EMI) peuvent avoir lieu. Méthodologie : Cette étude est une cohorte prospective de type quantitative. Les patients inclus réalisent 3 entretiens dans un intervalle défini de 6 mois (dans les 21 jours après le réveil, 2 mois et 6 mois après le passage en salle de déchocage). Diverses données ont été récoltées comme des données démographiques reprenant : âge, sexe, diplôme, état de conscience et motif d’admission. Deux questionnaires ont été utilisés pour récolter d’autres données : le C-EMI pour le contenu des EMI et l’EQ-5D-5L pour l’impact sur la qualité de vie. Les analyses statistiques de ce travail tentent d’évaluer l’impact sur la qualité de vie des patients passés par la salle de déchocage tout en comparant ceux ayant vécu une EMI et ceux n’en ayant pas vécu. Résultats et discussion : L’échantillon de cette étude comprend 12 patients majoritairement de sexe masculin et avec une médiane d’âge assez haute (66,17). De ce fait, l’échantillon est peu représentatif de la population générale. Les patients ont été divisés en deux groupes : ceux ayant vécu une EMI (2) et ceux n’en ayant pas vécu (10). Aucune variable analysée ne s’est montrée statistiquement significative ce qui ne valide pas l’hypothèse d’une influence du vécu d’une EMI sur l’impact sur la qualité de vie des patients.