Mémoire de fin d'études: Les Expositions universelles comme leviers de transformation urbaine : entre mise en scène et héritage durable. Étude de cas de Séville 1992 et Hanovre 2000

Abstract

Ce mémoire analyse comment une Exposition universelle peut agir comme levier de transformation urbaine durable. Ce mémoire propose une analyse comparative de deux études de cas : Séville 1992, dernière édition organisée avant la réforme du Bureau International des Expositions de 1994, et Hanovre 2000, première à appliquer ces nouvelles exigences. L’approche est enrichie par un inventaire inédit du bâti des sites étudiés et vise à contribuer à la littérature académique en s’appuyant sur six axes de comparaison : intentions stratégiques, gouvernance, morphologie du site, infrastructures et réversibilité, modèle économique et mémoire collective.

Les implication mettent en lumière deux modèles contrastés d’urbanisme événementiel, chacun porteur de réussites et de limites. À Séville, la gouvernance centralisée et la mise en scène symbolique ont permis de doter la ville d’infrastructures majeures, mais au prix d’une reconversion lente et fragmentée du site. À Hanovre, la gouvernance partagée et la planification anticipée ont favorisé une réutilisation immédiate, mais cette efficacité a été contrebalancée par un déficit financier important.