Étude comparative de l'habitat du lézard des murailles, Podarcis muralis (Laurenti), dans les friches industrielles et les milieux naturels.
Baugnet, Hélène
Promoteur(s) :
Monty, Arnaud
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Martoglio, Justine
Date de soutenance : 20-aoû-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24172
Détails
| Titre : | Étude comparative de l'habitat du lézard des murailles, Podarcis muralis (Laurenti), dans les friches industrielles et les milieux naturels. |
| Auteur : | Baugnet, Hélène
|
| Date de soutenance : | 20-aoû-2025 |
| Promoteur(s) : | Monty, Arnaud
Martoglio, Justine
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| Membre(s) du jury : | Vermeulen, Cédric
Dufrêne, Marc
Winandy, Laurane
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 65 |
| Mots-clés : | [fr] Belgique [fr] Lézard des murailles [fr] Podarcis muralis [fr] Habitat [fr] Prédation [fr] Leurres [fr] Friches industrielles |
| Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Les friches industrielles sont des sites abandonnés, affectés par leurs anciennes utilisations
au sein de zones urbaines et connues pour accueillir une grande biodiversité. Le lézard des
murailles, Podarcis muralis (Laurenti, 1768), est la seule espèce de reptile dont l’aire de
répartition s’est agrandie sur les 18 dernières années en Wallonie malgré la dégradation de son
habitat naturel. Sa limite d’expansion au nord du sillon Sambre et Meuse et sa sensibilité
aux changements climatiques rendent cette espèce tout de même vulnérable dans cette région.
L’espèce utilise notamment les voies ferrées pour se déplacer et coloniser de nouveaux milieux,
comme les friches industrielles. Cette étude vise à évaluer la qualité de ces friches en tant
qu’habitat pour ce lézard, en comparant la structure de l’habitat et la pression de prédation
avec celles de milieux naturels. Pour cela, 5 sites industriels et 5 sites naturels ont été
sélectionnés. Dans chaque site, 4 axes de recherches ont été explorés : le taux de rencontre,
un ensemble de variables biophysiques, le choix de potentiels microhabitats et 3 indices de
prédation (taux de queues prédatées, distance à l’abri et taux de prédation sur des leurres).
Les résultats n’ont montrés aucune différence significative sur l’ensemble de ces analyses entre
les sites industriels et naturels, à l’exception du recouvrement en gravier. Une différence a
également été observée concernant l’utilisation de microhabitats, reflétant une structure plus
diversifiée des sites industriels, spécifiquement en termes de composition de substrat. Ces
friches semblent être des habitats favorables au regard de la structure et de la prédation,
les différences observées reflétant essentiellement la plasticité et le caractère opportuniste
de l’espèce étudiée. Des perspectives potentielles sont la réalisation d’un échantillonnage
plus large, des mesures de température au sol, des ressources alimentaires, de l’impact de la
pollution des sols et du stress environnemental sur le lézard. Ces analyses démontreraient les
avantages que peuvent offrir les friches industrielles au lézard des murailles ou à d’autres espèces.
Citer ce mémoire
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