Étude de l'impact de l'application de produits de biocontrôle sur les maladies fongiques du froment d'hiver (Triticum aestivum L.)
Lamarche, Alexandre
Promoteur(s) :
Dumont, Benjamin
Date de soutenance : 5-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24272
Détails
| Titre : | Étude de l'impact de l'application de produits de biocontrôle sur les maladies fongiques du froment d'hiver (Triticum aestivum L.) |
| Auteur : | Lamarche, Alexandre
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| Date de soutenance : | 5-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Dumont, Benjamin
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| Membre(s) du jury : | Vannoppen, Noémie
Desoignies, Nicolas
Massart, Sébastien
SIAH, Ali Beckers, Yves
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 66 |
| Mots-clés : | [fr] biocontrôle [fr] bio-pesticide [fr] éliciteurs [fr] froment [fr] SDP [fr] fongicide [fr] PGPR [fr] Zymoseptoria tritici [fr] Puccinia striiformis [fr] Puccinia triticina |
| Discipline(s) : | Sciences du vivant > Agriculture & agronomie |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Le blé (Triticum aestivum L.) est parmi les plantes les plus largement cultivées en Belgique et en Europe, se classant parmi les céréales les plus produites au niveau mondial. Il constitue une ressource essentielle dans de nombreux pays, notamment en raison de son rôle majeur dans de nombreux domaines tel que l’alimentation humaine et animale ou encore la production de bioéthanol. En Belgique, au cours de son cycle de croissance, le blé est exposé à plusieurs maladies fongiques, dont les maladies foliaires telles que la septoriose (Zymoseptoria tritici), la rouille jaune (Puccinia striiformis) et la rouille brune (Puccinia triticina). Afin de maintenir des rendements satisfaisants pour soutenir la demande mondiale, il est primordial de limiter le développement de ces maladies et leurs impacts sur la culture. Cependant, au vu des effets néfastes liés à l’utilisation des pesticides sur l'environnement et la santé humaine, il est devenu essentiel que ce secteur se transforme afin de mieux répondre aux attentes de la société et de faire face aux défis environnementaux.
Dans une optique de durabilité et de diminution des intrants issus d’une synthèse chimique, une piste intéressante consiste à substituer l’emploi de tels intrants par l’emploi d’agents de biocontrôle. L’objectif de l’utilisation des agents de biocontrôle reste de protéger les plantes, et dans le contexte plus particulier de la lutte contre les maladies fongiques, d’inhiber ou freiner le développement des agents pathogènes fongiques. A cette fin, la mise en œuvre d’agents de biocontrôle peut se faire par l’emploi de micro-organismes (e.g. bactéries, etc.) ou de substances naturelles (d’origine minérale, végétale, etc.).
Pour tester l’efficacité d’alternatives aux solutions conventionnelles, des essais en micro- parcelles ont été implantés à Lonzée, en Belgique. Neuf modalités de traitements fongiques ont été étudiées lors de la saison culturale 2024-2025. Ce travail s’est concentré sur un recours aux bactéries de type Bacillus - soit par application directe du Bacillus, soit celle de leurs lipopeptides pré-synthétisées - ainsi qu’à l’emploi de substances tels que le phosphonate et le souffre. Leurs effets sur le développement des trois principales maladies foliaires et celui de la culture ont été mesurés.
Les résultats montrent que les conditions climatiques de l’année ont permis de limiter la pression fongique et d’offrir des conditions de croissance intéressantes pour la culture. Cependant, des différences significatives de rendement ont été observées entre les traitements, les valeurs allant de 8 590 à 9 140 kg/ha. Plusieurs tendances se dégagent par ailleurs des résultats. Le second traitement chimique n’a procuré aucun avantage supplémentaire dans ce contexte de faible pression fongique. Bien que présentant des sévérités de pression maladie légèrement supérieures, certaines modalités de biocontrôle permettent d’assurer des niveaux de rendement satisfaisant. Parmi celles-ci, la modalité employant une combinaison de lipopeptides au stade 32 suivi d’un traitement chimique au stade 55 est apparue comme étant la plus adéquate dans le cadre d’une stratégie de protection intégrée. De plus, les traitements à base de lipopeptides semblent avoir favorisé un développement foliaire plus important et plus homogène en début de saison.
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