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Mémoire

Mémoire de fin d'études: La promenade comme outil et méthode au service du projet d'architecture du paysage : le cas des coteaux de la Citadelle à Liège

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Öksüz, Esra ULiège
Promoteur(s) : Goossens, Marc ULiège ; Occhiuto, Rita
Date de soutenance : 1-sep-2025/5-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24339
Détails
Titre : Mémoire de fin d'études: La promenade comme outil et méthode au service du projet d'architecture du paysage : le cas des coteaux de la Citadelle à Liège
Auteur : Öksüz, Esra ULiège
Date de soutenance  : 1-sep-2025/5-sep-2025
Promoteur(s) : Goossens, Marc ULiège
Occhiuto, Rita 
Membre(s) du jury : Behets, Sarah ULiège
Baldin, Elisa ULiège
Lefebvre, Lucie 
Langue : Français
Nombre de pages : 123
Discipline(s) : Ingénierie, informatique & technologie > Architecture
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Autre
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme
Faculté : Mémoires de la Faculté d'Architecture

Résumé

[fr] Dans ce mémoire, nous avons envisagé la marche non pas du point de vue de sa fonction de déplacement, mais en tant que pratique sensible, immersive et réflexive - c’est-à-dire une approche mobilisant les perceptions, les ressentis corporels, mais aussi une attention fine aux ambiances, aux dynamiques spatiales et aux vécus urbains. Envisagée comme véritable outil d’analyse, d’investigation et de mise en condition du projet urbain, la marche permet de focaliser l’attention sur le lieu, d’encourager une prise de recul critique - à la fois située, subjective et éclairée - et de stimuler le bien-être du concepteur. Nous avons ambitionné de démontrer que la marche agit comme un révélateur des qualités latentes d’un territoire : elle se vit comme une expérience qui permet aux futurs usagers de se projeter dans l’espace et de porter un regard renouvelé sur la ville.

Sur le plan méthodologique, notre étude s’est construite à partir d’une double approche, critique et exploratoire. L’approche critique s’est appuyée sur l’analyse du projet des Sentiers des Coteaux, porté par des acteurs locaux dans le cadre d’un long processus de sauvegarde et de valorisation. Si ce projet n’a pas explicitement présenté la marche comme méthode de projet, il apparaît néanmoins qu’elle a été mobilisée comme outil d’exploration perceptive du territoire et de mise en valeur des qualités spatiales du site. Ainsi, ce projet illustre comment des cheminements piétons, conçus dans une logique d’attention aiguisée aux ambiances, aux sensations et aux usages situés, peuvent insuffler lisibilité, signification et accessibilité à un espace urbain singulier.

Sur un plan expérimental, notre démarche repose sur une expérience du terrain vécue de manière directe, combinant observations in situ, consultation de documents et lecture de cartes anciennes ou actuelles. L’exploration s’est concentrée sur les Coteaux de la Citadelle, tout en intégrant les quartiers voisins comme Hors-Château et Saint-Léonard. Elle s’est construite autour de l’hypothèse que le réseau de cheminements mis en place par le projet existant pouvait être prolongé au-delà de son périmètre initial. Ce travail a ainsi ouvert la voie à une réflexion sur les interactions entre un tissu urbain dense et des zones boisées en lisière, et a permis de repérer à la fois des continuités, mais aussi des ruptures dans l’organisation spatiale de ces territoires.

Les observations dégagées ont enclenché une réflexion sur la manière dont les marges urbaines, souvent ignorées, peuvent être reconsidérées comme des lieux porteurs de sens et de potentiel. La question des marges urbaines entendues ici comme des espaces de transition, des lieux de lisière ou d’entre-deux - notamment entre la ville bâtie et les versants boisés, ou encore les chemins oubliés, délaissés ou peu empruntés. Ces espaces, souvent négligés, se révèlent pourtant prégnants d’un fort potentiel paysager, historique et d’usages. En élaborant une lecture à la fois sensible et située du terrain, la marche révèle ces marges comme des ressources pour une valorisation fine, respectueuse et durable du territoire.

Ainsi, ce mémoire ne propose pas une lecture exhaustive ni définitive, mais compose une interprétation ancrée dans l’expérience du terrain, ouverte à d'autres compréhensions. Il invite à penser autrement le projet urbain, à travers des pratiques d’observation, d’arpentage et de cartographie, et à esquisser des pistes concrètes, mais non figées, pour des interventions attentives aux ambiances, aux formes variées d’appropriation, et, à l’expérience vécue du promeneur.


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Access TFE_Öksüz_Esra_s170983.pdf
Description:
Taille: 17.19 MB
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Auteur

  • Öksüz, Esra ULiège Université de Liège > Master archi., fin. spéc. art bâtir & urba.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury









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