Mémoire de fin d'études: S'affranchir d'une approche validiste de l'espace en architecture. Cas de la maladie de Parkinson au regard des patterns d'Alexander. Exploration au travers d'un centre de revalidation en Wallonie.

Abstract

Dans un contexte où le vieillissement de la population et la progression des maladies neurodégénératives s’intensifient, l’étude met en lumière le rôle de l’environnement bâti dans le bien-être, l’autonomie et la sociabilité des usagers. La recherche repose sur l’observation d’un centre de revalidation en Wallonie et sur des entretiens avec le personnel soignant, afin de comprendre les interactions entre l’espace, les malades et les accompagnants. L’analyse confronte les besoins spécifiques des personnes atteintes de Parkinson aux modèles théoriques proposés par Alexander, révélant des notions essentielles : accessibilité, sociabilité, accueil, motivation, repos, intimité, soin, lumière, etc. L’étude souligne la nécessité de concevoir une architecture inclusive et sensible, qui dépasse les normes techniques pour véritablement prendre soin de chacun, en intégrant les patients, les soignants et les familles dans une démarche collective et évolutive. Ce travail de fin d’études tente donc de comprendre comment s’affranchir d’une approche validiste de l’espace en architecture dans le cas de la maladie de Parkinson au regard des patterns d’Alexander, afin de prendre soin, de manière inclusive, de chaque individu.