Mémoire en science politique[BR]- "La gouvernance globale des Intelligences Artificielles : quelle convergence idéologique entre la Chine et l'Union européenne ? Analyse des discours et des pratiques"[BR]- Séminaire d'accompagnement à l'écriture

Abstract

Les Intelligences Artificielles (IAs) sont devenues un enjeu de pouvoir crucial dans les Relations internationales contemporaines. La course aux IAs s’est engagée entre des puissances comme la Chine ou les États-Unis. Cependant, l’Union européenne (UE) compte bien jouer un rôle dans cette rivalité, notamment via sa puissance normative. Ce mémoire entend comparer les discours et les pratiques de deux acteurs – la Chine et l’UE – au sein de la gouvernance des IAs. En proposant une vision basée sur les idéologies respectives de ces deux entités, l’idée est d’abord de voir comment celles-ci s’opposent, ensuite d’analyser comment ces idéologies se retranscrivent dans la communication, les régulations et les différentes politiques de la Chine et de l’UE au sein du numérique et des IAs. Enfin, l’objectif global de ce mémoire est d’évaluer dans quelle mesure il existe, ou non, une convergence idéologique entre la Chine et l’UE dans.

Artificial Intelligences (AI) have become a key issue of power in contemporary international Relations. The competition for AI has begun between major powers such as China and the United States. However, the European Union (EU) also intends to play a part in this rivalry, particularly by exercising its normative power. This thesis aims to compare the discourse and practices of two actors – China and the EU – within AI governance. First, by proposing a vision based on the respective ideologies of these two entities, the aim si to see how they oppose to each other. Then, the ideologies will be analysed in terms of how they are reflected in China's and the EU's communication and policies in the digital and AI fields. Finally, the overall objective of this thesis is to determine whether there is any ideological convergence between China and the EU in their approach to governance of AI.