Perception de la responsabilité (blame attribution) lors d'agressions sexuelles facilitées par une substance
Bosch, Lucie
Promoteur(s) :
Quertemont, Etienne
Date de soutenance : 1-sep-2025/9-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24475
Détails
| Titre : | Perception de la responsabilité (blame attribution) lors d'agressions sexuelles facilitées par une substance |
| Auteur : | Bosch, Lucie
|
| Date de soutenance : | 1-sep-2025/9-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Quertemont, Etienne
|
| Membre(s) du jury : | Hansenne, Michel
Blavier, Adelaïde
|
| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 118 |
| Mots-clés : | [fr] Agressions sexuelles [fr] Alcool [fr] Blame attribution [fr] Responsabilité perçue [fr] Mythes du viol [fr] Croyance en un monde juste [fr] Victimisation sexuelle [fr] Consentement sexuel |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Les agressions sexuelles facilitées par une substance (ASFS) constituent une problématique majeure de santé publique et de justice, touchant particulièrement les contextes festifs et étudiants où la consommation d’alcool est fréquente. Ces agressions, qu’elles soient opportunistes (substance consommée volontairement par la victime) ou proactives (substance administrée à son insu), soulèvent des enjeux complexes liés au consentement et à la perception sociale de la responsabilité. Les victimes sont souvent confrontées à une double peine : subir l’agression et faire face à la remise en question de leur crédibilité, notamment lorsque leur état d’intoxication est utilisé pour les blâmer.
Pour ce faire, une étude quantitative a été menée auprès de participants recrutés en ligne, exposés à des vignettes présentant des scénarios d’agression sexuelle impliquant différents niveaux d’intoxication de la victime. Les participants ont ensuite évalué le consentement perçu, la responsabilité de chacun, et diverses variables psychométriques liées aux croyances et expériences personnelles.
Les résultats montrent que plus la victime est perçue comme intoxiquée, plus elle est jugée responsable et moins l’agresseur est blâmé, confirmant l’influence des biais sociaux sur la perception des agressions sexuelles. L’adhésion aux mythes du viol et la croyance en un monde juste renforcent ce phénomène, tandis qu’une expérience personnelle de victimisation tend à réduire le blâme attribué à la victime.
Ces conclusions soulignent l’importance de sensibiliser le public, les institutions judiciaires et éducatives aux effets des stéréotypes et des biais cognitifs dans la reconnaissance des violences sexuelles, afin d’améliorer la prévention, la prise en charge des victimes et la justice rendue.
Fichier(s)
Document(s)
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.

Master Thesis Online


s190965LucieBosch2025.pdf