Le traumatisme vicariant chez les professionnels de soins en oncologie pédiatrique
Lansival, Léa
Promoteur(s) :
Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 1-sep-2025/9-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24570
Détails
| Titre : | Le traumatisme vicariant chez les professionnels de soins en oncologie pédiatrique |
| Auteur : | Lansival, Léa
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| Date de soutenance : | 1-sep-2025/9-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde
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| Membre(s) du jury : | Vander Haegen, Marie
Minguet, Bénédicte
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 84 |
| Mots-clés : | [fr] Traumatisme vicariant - Professionnels de soins - Oncologie pédiatrique |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Public cible : | Professionnels du domaine |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’oncologie pédiatrique constitue un domaine dans lequel les soignants sont quotidiennement confrontés à la perte, au deuil et également au traumatisme des familles contraintes à traverser ce service (Hecktman, 2012). Les professionnels de soins se risquent à souffrir d’un traumatisme secondaire en assistant directement à l’évènement (annonce de diagnostic, de rechute, décès). De surcroit, il est probable qu’en s’engageant de manière empathique dans l’écoute du récit des patients traumatisés et dans la relation de soins, les soignants développent un traumatisme vicariant (Blavier, A., 2024). Concrètement, le soignant se met dans un état de stress posttraumatique car il réagit aux traumatismes du patient comme s’il s’agissait du sien (Imbert & Maillard, 2020).
Les études se penchant sur le traumatisme vicariant au sein de la population des soignants dans les services d’oncologie pédiatrique semblent lacunaires. L’investigation par cette recherche de certains facteurs influençant le traumatisme vicariant tels que la satisfaction de compassion, l’épuisement professionnel, le stress traumatique secondaire, mais aussi la résilience et les stratégies de coping, a permis une première mise en relief du vécu de ces professionnels.
Certaines variables étudiées ont montré leur influence sur le traumatisme vicariant. Parmi celles-ci, il y a notamment le type de profession ; les infirmières semblent plus à risque de souffrir de ce concept. Nous avons vu que plus les soignants ressentent un épuisement professionnel, plus leur taux de stress traumatique est élevé et plus leur niveau satisfaction de compassion est faible. Finalement, plus les professionnels utilisent des stratégies de coping centrées sur le problème, plus leur satisfaction de compassion est élevée. Les autres variables étudiées n’ont pas permis de conclure à un effet protecteur ou à risque de développement du traumatisme vicariant.
Bien que cette étude présente quelques limites, les scores de stress traumatique ne sont pas élevés. Il apparait donc que les professionnels d’oncologie pédiatrique soient capables, en moyenne, de mobiliser certaines ressources nécessaires pour faire face à l’adversité rencontrée dans ce secteur de travail.
Les résultats de cette étude encouragent la poursuite d’études approfondies et de préférence longitudinales, à propos de ce sujet chez les professionnels de soins en oncologie pédiatrique. Elles seraient davantage pertinentes en prenant le soin d’agrandir la taille des échantillon interrogés, d’inclure une diversité de corps de métier et d’utiliser des tests mesurant spécifiquement ce concept.
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