The relationship between the Big Five personality traits and coping in sport: A scoping review

Abstract

La relation entre la personnalité et le coping est cruciale pour comprendre la résilience et la performance des athlètes. Malgré un corpus de recherche croissant, la littérature demeure fragmentée en raison de conceptualisations et de méthodologies variées, compliquant les efforts de synthèse des résultats pour la pratique appliquée. Cette fragmentation souligne la nécessité de cartographier systématiquement les données probantes existantes afin de consolider les connaissances et d'identifier clairement les lacunes de recherche. Cette scoping review visait à cartographier la nature, l'étendue et les caractéristiques des données probantes existantes concernant la relation entre les traits de personnalité du Big Five et le coping dans le sport. La revue a été menée selon la méthodologie JBI et les directives PRISMA-ScR. Une recherche systématique des bases de données SPORTDiscus, PsycINFO, Medline et Scopus a été effectuée, complétée par un suivi des citations de sources fondamentales. Les critères d'éligibilité ont restreint l'inclusion aux études empiriques évaluées par les pairs en anglais ou en français qui examinaient quantitativement ou qualitativement l'association entre au moins un trait du Big Five et le coping clairement défini dans des contextes sportifs. L'analyse finale a inclus 16 études publiées entre 2008 et 2023. La base de données probantes est principalement quantitative, s'appuie largement sur le Transactional Theory of Stress and Coping de Lazarus et Folkman (1984) et provient principalement de contextes européens avec un focus sur de jeunes athlètes masculins. Les résultats associent systématiquement le Neuroticisme à des stratégies de coping inadaptées (par exemple, évitement, désengagement), tandis que la Conscienciosité et l'Extraversion prédisent de manière fiable des stratégies de coping adaptatives et orientées vers la tâche. Les lacunes clés identifiées incluent un manque de diversité démographique, une homogénéité méthodologique et des définitions incohérentes des stresseurs à travers les études. Les données probantes confirment que la personnalité d'un athlète fournit un modèle prédictif cohérent pour ses tendances de coping, offrant une base précieuse pour les praticiens. Cependant, la généralisabilité du domaine est limitée par sa portée démographique et méthodologique restreinte. Les recherches futures devraient prioriser des échantillons diversifiés, intégrer des méthodologies qualitatives et axées sur les processus, et progresser vers une plus grande standardisation des taxonomies de coping et des définitions de stresseurs afin de construire une science plus cumulative et applicable.