Entre Conflits et Résilience : Explorer les pratiques des intervenants psychosociaux dans les séparations conjugales hautement conflictuelles
Colinet, François
Promoteur(s) :
Scali, Thérèse
Date de soutenance : 1-sep-2025/9-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24973
Détails
| Titre : | Entre Conflits et Résilience : Explorer les pratiques des intervenants psychosociaux dans les séparations conjugales hautement conflictuelles |
| Titre traduit : | [fr] “Between Conflict and Resilience: Exploring Psychosocial Practitioners’ Practices in High-Conflict Parental Separations” |
| Auteur : | Colinet, François
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| Date de soutenance : | 1-sep-2025/9-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Scali, Thérèse
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| Membre(s) du jury : | Jans, Véronique
Spitz, Jacqueline
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 91 |
| Mots-clés : | [fr] séparations hautement conflictuelles [fr] conflits familiaux [fr] intervenants psychosociaux [fr] pratiques professionnelles [fr] co-parentalité |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Les séparations conjugales hautement conflictuelles (SHC) constituent une problématique complexe, aux répercussions importantes pour les enfants comme pour les professionnels qui les accompagnent. Ces situations, marquées par une conflictualité intense, persistante et souvent centrée sur l’enfant, exposent ce dernier à des dynamiques de loyauté divisée, de clivage ou d’instrumentalisation, avec un risque accru de fragilisation affective, identitaire et relationnelle. Elles confrontent également les intervenants psychosociaux à une charge émotionnelle élevée, à des contraintes institutionnelles et à des dilemmes éthiques permanents.
Ce travail de recherche qualitative, mené auprès de huit praticiens exerçant en Wallonie, s’appuie sur des entretiens semi-directifs et une analyse thématique afin d’explorer les pratiques mises en œuvre dans ces contextes. Les résultats révèlent une grande diversité de représentations et de modalités d’intervention, en l’absence de protocoles partagés. Trois constats majeurs se dégagent : un vide normatif concernant la gestion des SHC lorsqu’elles s’accompagnent de violences conjugales, un manque de repères clairs sur l’opportunité et les modalités des séances communes entre parents, et la nécessité de soutenir les professionnels par des dispositifs favorisant la co-intervention, le travail en équipe, la supervision et la formation spécialisée.
Ces observations plaident pour l’élaboration de repères communs, la mise en place d’un protocole différencié intégrant la question des violences conjugales, et le renforcement des compétences intersectorielles. Une prise en charge plus harmonisée, contextualisée et centrée sur l’intérêt supérieur de l’enfant pourrait ainsi contribuer à réduire l’impact délétère des SHC et à améliorer la cohérence des interventions dans le réseau psychosocial.
Fichier(s)
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