Insécurité linguistique et construction identitaire en contexte migratoire : une analyse des représentations et de l'accommodation langagière des Camerounais en Belgique
Ngo Mbea Minka, Marie Monique
Promoteur(s) :
Meunier, Deborah
Date de soutenance : 25-aoû-2025/4-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24988
Détails
| Titre : | Insécurité linguistique et construction identitaire en contexte migratoire : une analyse des représentations et de l'accommodation langagière des Camerounais en Belgique |
| Auteur : | Ngo Mbea Minka, Marie Monique
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| Date de soutenance : | 25-aoû-2025/4-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Meunier, Deborah
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| Membre(s) du jury : | Echitchi, Raymond
Rasier, Laurent
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| Langue : | Français |
| Mots-clés : | [fr] accent, insécurité linguistique, accommodation ling |
| Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Langues & linguistique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en linguistique, à finalité approfondie |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] Cette recherche analyse, dans le parcours migratoire des Camerounais·es en Belgique, le
processus d’adaptation de l’identité langagière dans la construction identitaire et les
expériences d’insécurité linguistique. Elle s’appuie sur une approche qualitative, (des
entretiens approfondis) auprès de 10 profils variés de Camerounais·es en Belgique.
La recherche montre que parmi les marqueurs de l’identité langagière, l’accent fonctionne
comme un marqueur identitaire puissant, à la fois ressource de reconnaissance
intracommunautaire et facteur de différenciation ethnique. La recherche montre aussi qu’en
contexte migratoire, l’identité langagière et principalement l’accent devient source
d’insécurité linguistique, se traduisant par des discriminations scolaires, professionnelles et
sociales. Les enquêtés évoquent des expériences d’exclusion, mais aussi des pratiques d’auto
censure et une transmission intergénérationnelle où les enfants servent de médiateurs
linguistiques.
Dans ce cadre et en raison de ces contraintes qui viennent s’ajuster à tous les efforts
d’adaptation et d’intégration des migrants Camerounais·es, des stratégies des stratégies
adaptatives, allant de la neutralisation phonétique à l’imitation de l’accent belge, jusqu’au
code-switching entre sphères publiques et privées sont développées. Ces « efforts » rendent le
coût de la construction identitaire important.
L’étude confirme que l’identité langagière est une construction sociale et politique. Elle plaide
pour une valorisation des plurilinguismes et une lutte accrue contre les discriminations
linguistiques.
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