Incidence de la familiarité sur la perception subjective de la justesse vocale par des sujets non experts
Blanckaert, Ellen
Promotor(s) : Morsomme, Dominique
Date of defense : 19-Jun-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/279
Details
Title : | [fr] Incidence de la familiarité sur la perception subjective de la justesse vocale par des sujets non experts |
Author : | Blanckaert, Ellen |
Date of defense : | 19-Jun-2013 |
Advisor(s) : | Morsomme, Dominique |
Committee's member(s) : | Majerus, Steve
Lejeune, Lionel |
Language : | French |
Number of pages : | 99 |
Rameau keyword(s) : | Voix Perception auditive |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 9 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en surdité |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Parmi les recherches consacrées à la perception musicale, peu se sont attelées à l’étude de l’influence de la familiarité. Le présent mémoire investigue donc l’incidence de ce facteur sur la perception subjective de la justesse, auprès des non-musiciens. Son but est également d’évaluer la tolérance des sujets à l’égard des erreurs de justesse. Afin d’étudier ces aspects, nous avons exposé 30 sujets à l’écoute de mélodies, familières ou non, dont la justesse était soit préservée, soit sensiblement altérée. Dans ce dernier cas, les modulations de la justesse étaient de l’ordre de 10 à 60 cents, vers le haut et vers le bas. La tâche des sujets consistait à juger du caractère juste ou faux des mélodies entendues. Après analyse des résultats, il s’avère que la familiarité n’exerce pas une influence globale sur la perception subjective de la justesse. Elle intervient néanmoins lorsque la mélodie est modulée vers le haut. Dans ce cas, les sujets acceptent des erreurs de plus grande ampleur pour les mélodies non familières que pour les mélodies familières. Lorsque la modulation est effectuée vers le bas, la familiarité n’a aucune influence. Indépendamment de cette incidence locale de la familiarité, la tolérance des non-musiciens à l’égard des mélodies familières est similaire à celle dont ils font preuve à l’écoute de mélodies nouvelles. Dans les deux cas de figures, elle est en effet plus importante pour les modulations vers le bas que pour les modulations vers le haut. Il apparaît, en définitive, que les non-musiciens sont sensibles à des erreurs de justesse largement inférieures au demi-ton. La seule passation de la tâche génère, de plus, un effet d’apprentissage. Cet aspect ouvre des perspectives de recherche en ce qui concerne l’apprentissage explicite auprès des non-musiciens qui présentent des difficultés de perception de la justesse. Nos résultats se limitent bien évidemment aux sujets non musiciens. Il serait dès lors intéressant de conduire cette même étude auprès de musiciens expérimentés afin de pouvoir comparer ces populations.
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