L’influence du groupe d’appartenance sur la réponse empathique : étude psychophysiologique par réponse électrodermale
Bajouk, Omar
Promoteur(s) : Hansenne, Michel
Date de soutenance : 9-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/290
Détails
Titre : | [fr] L’influence du groupe d’appartenance sur la réponse empathique : étude psychophysiologique par réponse électrodermale |
Auteur : | Bajouk, Omar |
Date de soutenance : | 9-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Hansenne, Michel |
Membre(s) du jury : | Dardenne, Benoît
D'Argembeau, Arnaud |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 75 |
Mots-clé(s) Rameau : | Empathie Psychophysiologie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 4 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La compréhension des pensées et le partage émotionnel de l’autre constituent une habileté importante dans la vie des individus. L’empathie est vue comme une capacité de la personne à entamer des réactions émotionnelles vers l’observé afin de se mettre à sa place tout en restant conscient de la séparation entre soi et l’autre. La prise de cette position et faire preuve d’empathie nécessitent à la fois une évaluation cognitive et émotionnelle. Différentes émotions suscitent l’empathie, en particulier, la souffrance engendre une activation du réseau impliqué dans le vécu personnel des situations douloureuses. On s’interroge de plus en plus sur les facteurs modulateurs de la réponse empathique. En fait, différents mécanismes rendent l’empathie plus importante pour certains stimuli que d’autre. Classiquement, les études montrent que la réponse empathique est relativement plus importante chez la femme que chez l’homme. Aussi, la personnalité de l’individu intervient dans le processus empathique. D’ailleurs, on peut distinguer entre les caractéristiques liées à la personne et d’autres à l’évaluation contextuelle. Les personnes alexithymiques semblent moins empathiques et les études montrent qu’il y a des corrélations entre la réponse empathique mesurée par des techniques implicites et les questionnaires auto-rapportés des traits empathiques. Ainsi, cette réponse subit des influences contextuelles comme la charge émotionnelle de la tâche, la familiarité, et la relation sociale avec la cible. Nos résultats ont montré que la réponse empathique est plus importante pour le groupe d’appartenance. L’information donnée aux participants est capable de moduler la réponse empathique. En revanche, l’effet du prime ne s’est pas révélé significatif.
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