Etude de la perception des mauvaises herbes et des espèces végétales exotiques par la population des milieux agricoles en Côte d'Ivoire, l'exemple de Chromolaena Odorata
Maroun, Louise
Promotor(s) : Monty, Arnaud ; Tiebre, Marie-Solange
Date of defense : 30-Aug-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/3070
Details
Title : | Etude de la perception des mauvaises herbes et des espèces végétales exotiques par la population des milieux agricoles en Côte d'Ivoire, l'exemple de Chromolaena Odorata |
Author : | Maroun, Louise |
Date of defense : | 30-Aug-2017 |
Advisor(s) : | Monty, Arnaud
Tiebre, Marie-Solange |
Committee's member(s) : | Mergeai, Guy
Verheggen, François Hebert, Jacques |
Language : | French |
Number of pages : | 71 |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] Les espèces végétales invasives constituent une des causes de l’actuelle crise de la biodiversité, mais ont aussi un impact agronomique important et entrainent parfois des pertes de rendement. En Afrique de l’Ouest, une part importante de la population est composée de paysans pratiquant une agriculture extensive. Ces derniers sont directement concernés par l’impact des espèces exotiques dans leur champ en tant qu’adventices, mais aussi dans leur vie quotidienne. En Afrique, l’espèce exotique invasive Chromolaena odorata est connue comme adventice notable dans les cultures. Toutefois, elle peut être aussi utilisée en agriculture sur brûlis en tant que plante de jachère, et présente également des propriétés médicinales.
Ainsi, ce mémoire utilise l’approche de la perception de la population dans le but de comprendre qu’elle est la place des espèces exotiques parmi les adventices, et plus particulièrement qu’elle est la perception de la population à propos de Chromolaena odorata.
L’étude se déroule dans le Sud de la Côte d’Ivoire. Une enquête de perception a été réalisée dans quatre zones d’études à l’intérieur desquelles deux ou trois villages ont été échantillonnés. Dans chaque village, environ trente personnes ont été interrogées sur base d’un questionnaire.
Selon les résultats de l’enquête, les espèces exotiques ont une place importante dans les adventices présentes dans les cultures, notamment Chromolaena odorata, Croton hirtus, Mimosa sp (pudica ou invisa) et Pueraria phaseoloïdes. Dans cette étude, la moitié de la population considère Chromolaena odorata comme une plante qui est bénéfique. Cette dernière est reconnue par la population comme envahissante dans les cultures. Malgré cela, une nette majorité des paysans ivoiriens lui ont identifiée des propriétés améliorantes pour le sol et l’utilise comme plante médicinale. Certains lui ont même identifiés des impacts positifs dans les cultures.
En s’intéressant au cas précis de Chromolaena odorata, il apparait donc que la perception générale d’une espèce exotique par la population est influencée par les coûts et les bénéfices qu’ils en perçoivent. Il est alors important de bien comprendre le point de vue des populations afin d’adopter par la suite une gestion des invasives plus durable.
Cite this master thesis
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