Incorporation des dispositifs internationaux et régionaux en matière de réduction des risques de catastrophe et de protection des déplacés, dans le cadre de la législation interne : le cas du Burkina Faso
Linotte, Maude
Promoteur(s) : Ozer, Pierre
Date de soutenance : 30-aoû-2017/7-sep-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/3475
Détails
Titre : | Incorporation des dispositifs internationaux et régionaux en matière de réduction des risques de catastrophe et de protection des déplacés, dans le cadre de la législation interne : le cas du Burkina Faso |
Auteur : | Linotte, Maude |
Date de soutenance : | 30-aoû-2017/7-sep-2017 |
Promoteur(s) : | Ozer, Pierre |
Membre(s) du jury : | Pirotte, Gautier
Gemenne, François |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 121 |
Mots-clés : | [fr] Afrique [fr] Réduction des risques de catastrophe [fr] déplacés internes [fr] Cadre de Sendai [fr] Convention de Kampala [fr] Burkina Faso |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Sociologie & sciences sociales |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de la population et du développement, à finalité spécialisée Coopération Nord-Sud |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences Sociales |
Résumé
[fr] Depuis une dizaine d’années, une dynamique d’inondations, parfois occasionnées par des précipitations loin d’être exceptionnelles, s’est progressivement installée à Ouagadougou avec comme corollaires à chacune d’elles, des impacts socio-économiques importants. Dans la capitale burkinabé, les inondations sont d’une part fonction (1) des changements climatiques provoquant ainsi une mauvaise répartition spatiale et temporelle, et d’autre part (2) des caractéristiques topographiques, pédologiques et hydrographiques de la capitale, ces dernières résultant à leurs tours de pressions anthropiques: démographie et urbanisation. Quant à la vulnérabilité au risque d’inondation à Ouagadougou, elle est étroitement liée à la manière d’occuper l’espace. En conséquence, Ouagadougou et les autres villes du Burkina Faso ne seront résilientes que si elles s’investissent réellement dans la réduction des risques d’inondation comme le recommande les priorités du Cadre de Sendai. Rendre ses villes moins vulnérables et plus résilientes suppose également la délocalisation des populations les plus vulnérables des zones à haut risque, cette alternative étant encadrée par la Convention de Kampala qui reconnaît la responsabilité des gouvernements dans la protection des personnes déplacées notamment par des catastrophes naturelles, et l’adoption de mesures pour limiter ces déplacements.Cependant, malgré la ratification du Cadre de Sendai par le Burkina Faso, les inondations persistent à Ouagadougou et continuent d’engranger chaque année son même lot de conséquences socio-économiques. Quant à la Convention de Kampala, son degré d’incorporation dans les plans nationaux des États parties, et ce malgré les nombreuses ratifications et mesures entreprises par l’UA et la CEDEAO, reste, à ce jour, particulièrement faible. Ces éléments ne témoigneraient-ils finalement pas d’une mauvaise prise en compte de ces deux dispositions, internationale pour l’une et régionale pour l’autre, dans le droit interne du pays ? Cela ne serait-il pas le signe d’une gouvernance défaillante de la part de l’État burkinabé face à ces deux enjeux ?
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