Evaluation des anomalies de l'expérience de soi et du monde: Administration des échelles EASE et EAWE à quatre sujets ayant reçu le diagnostic de schizophrénie
Mossay, Françoise
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 23-Jun-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/3731
Details
Title : | [fr] Evaluation des anomalies de l'expérience de soi et du monde: Administration des échelles EASE et EAWE à quatre sujets ayant reçu le diagnostic de schizophrénie |
Author : | Mossay, Françoise |
Date of defense : | 23-Jun-2017 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Mormont, Christian
Monville, François |
Language : | French |
Number of pages : | 319 |
Rameau keyword(s) : | Schizophrénie Schizophrènes Conscience de soi |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce projet avait pour visée une description des modes d'être-au-monde schizophréniques à l'aide de deux outils d'évaluation d'orientation phénoménologique: les échelles EASE et EAWE. Cette dernière échelle n'ayant pas encore été testée expérimentalement, il s'agissait également d'évaluer sa spécificité aux troubles schizophréniques. Nous avons émis l'hypothèse d'un trouble de la conscience de soi préréflexive en tant qu'organisateur de sens à l'oeuvre dans la schizophrénie. Nous sommes allés à la rencontre de quatre sujets ayant reçu le diagnostic de schizophrénie avec lesquels nous avons réalisés plusieurs entretiens. Les données récoltées vont dans le sens de nos hypothèses. En effet, il semblerait que des anomalies telles qu'une perte de sens commun ou qu'une perte de la distorsion en première personne constituent les fondements sémiologiques du trouble, allant ainsi à l'encontre de la définition donnée par des systèmes de classification tels que le DSM, qui font du délire et des hallucinations les symptômes pathognomoniques de la schizophrénie. Concernant l'échelle EAWE, nous avons réalisé une réflexion critique sur sa pertinence et avons proposé des alternatives à son utilisation première.
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