Le stress post-traumatique dans la population de services d’urgence. Cas particulier du traumatisme vicariant chez les policiers.
Bodson, Clémentine
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 23-jui-2014 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/375
Détails
Titre : | [fr] Le stress post-traumatique dans la population de services d’urgence. Cas particulier du traumatisme vicariant chez les policiers. |
Auteur : | Bodson, Clémentine |
Date de soutenance : | 23-jui-2014 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Gillet, Aline
Monville, Mireille |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 96 |
Mots-clé(s) Rameau : | Syndrome posttraumatique Stress -- Aspect psychologique Femmes dans la police Policiers Traumatisme psychique Pénibilité du travail Travail -- Aspect psychologique Conditions de travail |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 7 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’état de stress post-traumatique dont l’origine provient du contact répétitif avec des sujets psycho-traumatisés est le traumatisme vicariant et parmi les services de secours, les policiers sont amenés régulièrement lors de l’enregistrement des plaintes et des témoignages des victimes de traumatismes, à entendre des récits d’actes violents et de scènes d’horreur.. L’objet de cette recherche est d’étudier le traumatisme vicariant chez les policiers. Elle a pour but de chercher à déterminer si la population rencontrée est menacée de développer un traumatisme vicariant, de vérifier si les individus concernés en ont conscience et si les femmes semblent plus touchées que les hommes, enfin de découvrir pourquoi au sein d’une même équipe, certains individus risquent de développer un traumatisme vicariant alors que d’autres semblent protégés contre celui-ci et à cette fin, elle s’intéressera particulièrement au risque potentiel que représente l’alexithymie. La recherche rapporte les résultats de 40 policiers (20 hommes et 20 femmes) au questionnaire d’évaluation du traumatisme (Damiani & Pereira-Fradin, 2006), à l’échelle de qualité de vie professionnelle (Stamm, 2010), à l’échelle d’impact de l’événement (Horowitz, 1979), à l’inventaire de dépression de Beck (Beck et al., 1996) et à l’échelle d’alexithymie de Toronto (version française, Loas et al., 1995). A ces résultats s’ajoutent ceux d’un entretien semi-structuré. Les résultats statistiques mettent en évidence, à différents degrés de sévérité chez 22 policiers (11 femmes et 11 hommes) de l’échantillon, un Etat de Stress Post-Traumatique. Sur les 40 sujets de l’étude, 38 déclarent ne pas ressentir de traumatisme, alors que 55% d’entre eux en sont pourtant victimes, ce qui permet la progression du processus du traumatisme vicariant sans obstacle. Enfin, il y a 20% de traumatismes de plus chez les sujets alexithymiques de l’échantillon et il y a un lien entre les scores des tests de traumatisme et ceux de la dépression. En ce qui concerne les données qualitatives de l’entretien semi-structuré, il ressort que le soutien et la reconnaissance de la hiérarchie sont pratiquement toujours inexistants, alors que le personnel en ressent pourtant le besoin, que la misogynie est ressentie et qu’il y a un manque réel de soutien psychologique.
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