Evaluation de la qualité de vie, de la détresse émotionnelle et des capacités cognitives chez des patients en rémission d’un cancer
Henrard, Wendy
Promoteur(s) : Etienne, Anne-Marie
Date de soutenance : 24-jui-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/399
Détails
Titre : | [fr] Evaluation de la qualité de vie, de la détresse émotionnelle et des capacités cognitives chez des patients en rémission d’un cancer |
Auteur : | Henrard, Wendy |
Date de soutenance : | 24-jui-2013 |
Promoteur(s) : | Etienne, Anne-Marie |
Membre(s) du jury : | Germain, Sophie
Clausse, Fabienne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 117 |
Mots-clé(s) Rameau : | Qualité de la vie Emotions Cognition Malades -- Psychologie Patients Cancéreux |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 10 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Si les études et les recherches ont permis d’améliorer les traitements et les prises en charge des affections cancéreuses, ceux-ci induisent malgré tout des effets secondaires chez le patient à court terme mais également à long terme. En effet, si la période de maladie peut engendrer des symptômes dépressifs ou anxieux, une diminution de la qualité de vie ou encore des déficits au niveau des capacités fonctionnelles (fatigue, difficultés d’attention, de concentration,…) à court terme, les difficultés ne disparaissent pas nécessairement immédiatement lorsque la personne est en phase de rémission. Pourtant, actuellement, peu d’études s’intéressent à cette période qui est souvent considérée comme « muette cliniquement ». La présente étude visait donc à évaluer les différentes difficultés qui pouvaient persister entre 18 mois et 24 mois après avoir reçu les derniers traitements.Une partie de l’étude visait à constater, dans un échantillon de patients (n=40) en rémission d’un épisode cancéreux, l’impact du cancer et de ses traitements sur les différentes dimensions évaluées dans notre étude. La deuxième partie de l’étude consistait à comparer au niveau psychologique des patients en rémission (n=20) avec des sujets appariés, n’ayant pas eu de cancer. Les analyses statistiques montrent que les patients en rémission, les patients ayant un cancer et les sujets sains ont des différences significatives au niveau de leur qualité de vie. Ensuite, on constate que des difficultés au niveau attentionnel et au niveau de la vitesse de traitement persistent chez un grand nombre de patients en rémission. De plus, même si les analyses de variance n’ont pas pu mettre en évidence de différence au niveau de la détresse émotionnelle entre les patients en rémission et les sujets sains, les probabilités de dépassement sont très proches du score seuil (.05).En résumé, il semble clairement établi qu’un nombre important de difficultés persistent et qu’il est donc nécessaire d’investiguer davantage cette phase de rémission pour améliorer la prise en charge des patients.
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