Exploration des processus de compression temporelle dans des événements de la vie quotidienne en mémoire épisodique
Gilson, Gabriel
Promoteur(s) : D'Argembeau, Arnaud
Date de soutenance : 5-sep-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/4139
Détails
Titre : | [fr] Exploration des processus de compression temporelle dans des événements de la vie quotidienne en mémoire épisodique |
Auteur : | Gilson, Gabriel |
Date de soutenance : | 5-sep-2017 |
Promoteur(s) : | D'Argembeau, Arnaud |
Membre(s) du jury : | Christophe, Virginie
Ferrara, André |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 97 |
Mots-clé(s) Rameau : | Mémoire épisodique Vie pratique Perspective temporelle Rappel (psychologie) |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Selon Conway (2009), nos souvenirs épisodiques ne sont pas des enregistrements littéraux de nos expériences. Il s’agirait d’une reconstruction de ces épisodes. En 2008, Conway souligne l’importance de la poursuite de nos buts dans la rétention des informations. Toutefois, des études précédentes avancaient l’idée que les épisodes personnellement vécus sont temporellement compressés (Furman et al., 2009). Néanmoins, les composants de cette compression restent largement inexplorées. Nous avons répliqué l’étude de Jeunehomme et al. (2017) qui ont mis en avant que le taux de compression temporelle variait en fonction de la nature des événements. Nous nous attendions à ce que la compression temporelle soit plus forte durant les déplacements que pendant l’exécution de nos objectifs. Notre second objectif était d’aborder la compression temporelle des souvenirs épisodiques grâce à une mesure directe du rappel mental des événements. Ainsi, notre hypothèse était que le temps de rappel allait être modulé par l’expérience vécue. Nous avons également tenté d’établir un lien entre la compression temporelle opérée et l’estimation du temps lors d’une tâche simulant des événements pouvant être vécus au quotidien. Afin d’investiguer ces interrogations, nous avons recréé un parcours sur le campus universitaire en effectuant une série d’actions. Nous avons recruté 34 participants (18 à 30 ans) qui ont porté l’Autographer. Nos résultats ont mis en évidence un effet de la nature des activités réalisées sur la compression temporelle des souvenirs. Ainsi, les actions liées à un but étaient moins compressées que les déplacements de même que de rester assis. La poursuite de nos buts semble agir sur la compression temporelle des épisodes. En outre, la nature des éléments rappelés diffère selon le type d’activités remémorées. Les déplacements, les objets, les actions avec interaction sont les plus représentés. Concernant l’estimation de la durée des événements, on remarque que nos estimations dépendent de la nature des événements. Les estimations pour les actions liées à un but ont tendance à être surestimées alors que dans les déplacements et en restant assis, les estimations sont relativement proches de la réalité.La reviviscence des événements dépend de la nature de ceux-ci. Les actions liées à un but sont plus faciles à ré-expériencer que les déplacements ou que de rester assis.
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