Le vécu psychologique du deuil blanc chez les proches d'une personne atteinte de démence sénile
Guepet, Lucie
Promoteur(s) : Naziri, Despina
Date de soutenance : 5-sep-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/4144
Détails
Titre : | Le vécu psychologique du deuil blanc chez les proches d'une personne atteinte de démence sénile [fr] Le vécu psychologique du deuil blanc chez les proches d'une personne atteinte de démence sénile |
Auteur : | Guepet, Lucie |
Date de soutenance : | 5-sep-2017 |
Promoteur(s) : | Naziri, Despina |
Membre(s) du jury : | Lambert, Isabelle
Scali, Thérèse |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 92 |
Mots-clé(s) Rameau : | Aidants naturels Emotions Ajustement (psychologie) Accompagnement individuel Déments |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Objectif : Cette étude a pour objectif d’en apprendre plus sur le vécu du deuil blanc des aidants dont le proche est atteint d’une démence sénile. C'est-à-dire, lorsqu’ils considèrent leur proche comme physiquement présent mais psychologiquement absent. Découvrir ce qu’ils éprouvent face à cette situation ambiguë et comment ils la gèrent permettrait peut-être de leur fournir un accompagnement psychologique plus adapté. Méthode : Pour cela, nous avons rencontré 7 aidants principaux dont le parent présentait une maladie neurodégénérative et qui rencontraient des difficultés à communiquer avec eux. Ils ont passé le TAT et ont répondu à un entretien semi-directif, dont nous avons analysé le contenu qualitativement. Résultats : Les résultats ont montré que les aidants en proie au deuil blanc vivent leur situation ambigüe de la même manière que l’enfant le fait face à sa « mère morte » tel que le décrit Green. Ainsi, ils ont tendance à mettre à distance tout affect afin d’éviter de ressentir la douleur provenant de la sensation qu’ils ont de perdre leur parent. La peur de la séparation ou de perdre leur objet d’amour est donc constamment présente chez eux et monopolise des affects de colère, de tristesse, de culpabilité, d’impuissance et d’injustice. L’aidant lutte contre ses derniers en les contenant et en surinvestissant son parent. Ce qui va le conduire à s’oublier lui-même peu à peu. Conclusion : Ces résultats nous montrent l’importance pour les aidants, de recevoir un accompagnement psychologique plus adapté, tout au long de la maladie de leur proche. Un travail sur leurs affects permettrait sans doute d’atténuer leur souffrance et de diminuer leur isolement. Mots clés : Démence sénile – Accompagnement – Aidants – Deuil blanc
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