Les violences conjugales subies ou commises en lien avec l'humiliation, la honte, la colère et la conscience de soi
Piret, Stéphanie
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 28-Aug-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4219
Details
Title : | Les violences conjugales subies ou commises en lien avec l'humiliation, la honte, la colère et la conscience de soi [fr] Les violences conjugales subies ou commises en lien avec l'humiliation, la honte, la colère et la conscience de soi |
Author : | Piret, Stéphanie |
Date of defense : | 28-Aug-2017 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Glowacz, Fabienne
Beerten, Jérôme |
Language : | French |
Number of pages : | 128 |
Rameau keyword(s) : | Violence entre conjoints Conscience de soi Honte Colère Humiliation |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 12 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’objectif de ce mémoire est de mettre en évidence une relation entre les violences conjugales subies ou commises et le sentiment d’humiliation, le sentiment de honte, la colère et la conscience de soi, aussi bien chez les victimes que chez les auteurs de violences psychologique, physique, économique et/ou sexuelle. Pour réaliser cet objectif, nous nous sommes inspirés du modèle de Hartling (2007). Nous postulons que des sentiments d’humiliation et de honte, considérés en tant qu’indices de souffrance sociale, ont un effet sur la conscience de soi qui, elle, a un effet sur la colère considérée comme un indice des capacités d’autorégulation. La colère a, quant à elle, un effet sur la violence conjugale considérée comme le passage à l’acte violent. La méthodologie : Pour composer l’échantillon de notre étude, nous avons rencontré 11 personnes reconnues victimes ou auteurs de violences conjugales par le système judiciaire au sein du service LEPA. Pour obtenir un plus grand échantillon, nous avons créé un questionnaire en ligne et 22 participants y ont répondu. Notre échantillon total composé de 33 participants a été réparti en trois catégories : les individus se considérant davantage comme victime, ceux se considérant davantage comme auteur et ceux se considérant autant victime qu’auteur de violences conjugales. Nous avons créé un questionnaire sur les violences conjugales et utilisé l’échelle d’humiliation (Hartling et Luchetta, 1999), le test des expériences de honte (Andrews, Qian et Valentine, 2002), le questionnaire STAXI-2 (Spielberger, 1988) et enfin, l’échelle de la conscience de soi révisée par Scheier et Carver en 1985. Les résultats montrent que l’humiliation et la honte sont en lien avec la conscience de soi au sein de l’échantillon total, mais c’est un effet inverse à celui montré par Hartling. La conscience de soi semble expliquer la colère au sein de l’échantillon « statut judiciaire ». Les résultats ne mettent pas en évidence l’existence d’un effet de la colère sur la violence conjugale subie ni sur la violence conjugale commise. Conclusions : Nous pensons qu’en obtenant un échantillon plus fourni, nous pourrions confirmer nos hypothèses. De plus, il est important d’obtenir un accès à la population ciblée et de continuer la recherche dans ce domaine pour améliorer la prise en charge des victimes et des auteurs de violences conjugales.
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