La variabilité interindividuelle face aux événements de la vie chez les enfants de 6 à 12 ans
Baro, Gaëlle
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 23-jan-2018/24-jan-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/4325
Détails
Titre : | La variabilité interindividuelle face aux événements de la vie chez les enfants de 6 à 12 ans |
Auteur : | Baro, Gaëlle |
Date de soutenance : | 23-jan-2018/24-jan-2018 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Stievenart, Marie
Thannen, Maryline |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 109 |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Objectif : Ce mémoire a pour objectif principal d’identifier les différents facteurs susceptibles d’impacter la perception des évènements de vie et d’en déceler les différences individuelles. Notre question de recherche est : « Quel est l’impact de l’âge, du genre, des compétences cognitives (en particulier des capacités verbales, de l’intelligence fluide et de la mémoire de travail), de l’empathie et de l’influence parentale sur la compréhension émotionnelle chez l’enfant d’âge scolaire ? ».
Méthodologie : Notre échantillon initial se compose de 80 enfants âgés de 6 à 12 ans d’une population « tout venant ». Les outils que nous avons utilisés sont : un questionnaire anamnestique sous forme d’entretien semi-structuré, un test sur la perception des évènements de vie, l’échelle d’intelligence de Wechsler (2005) et l’index d’empathie pour enfant et adolescent de Bryant (1982).
Résultats et discussion : Notre analyse a montré un lien très significatif entre le quotient intellectuel, l’indice de compréhension verbale, l’indice de raisonnement perceptif et la compréhension des émotions complexes. Nous avons également obtenu des liens significatifs entre les réactions parentales et les réponses émotionnelles des enfants. Cependant, nos résultats n’ont pas confirmé nos hypothèses en ce qui concerne l’effet du genre, de l’âge et de l’empathie. Cependant, notre étude comportait certaines limites qui ont pu masquer l’impact de ces effets.
Conclusion : Nos résultats apportent des informations utiles d’un point de vue expérimental car il n’existe que peu d’étude sur le sujet concernant les enfants entre 6 et 12 ans. De plus, il existe également un intérêt éducatif et thérapeutique. La connaissance de l’impact des réactions parentales sur la perception des évènements permet d’élaborer des pistes d’interventions. Ce travail peut également présenter un intérêt clinique en apportant des éléments permettant de mieux comprendre l’Etat de stress post traumatique chez l’enfant. Finalement, cette étude laisse place à plusieurs perspectives de recherches futures. Notamment l’utilisation d’outils faisant intervenir des compétences non verbales dans l’évaluation de la perception des évènements de vie.
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