Les stéréotypes envers les sans-domicile-fixe engendrent-ils une victimisation subjective de la personne sans-abri ?

Abstract

Chaque année, à l’approche de l’hiver, les reportages sur les sans-abri et leurs conditions de vie font rage réveillant la conscience collective… Mais qui sont vraiment les personnes « sans-abri» ? Peut-on en dresser une typologie se basant sur des caractéristiques communes ? Qui que nous soyons, nous mobilisons des stéréotypes à l’égard des sans-domicile-fixe. Tantôt perçu comme des alcooliques notoires, tantôt perçu comme les victimes d’un système trop injuste… Mais quels sont les impacts de cette labellisation sur les premiers concernés ? Cela engendre-t-il une victimisation subjective ? Ce travail de fin d’études va donc s’attacher à identifier les différents stéréotypes les plus répandus à l’égard des sans-abri de sexe masculin. Supposant qu’il existe un sentiment de victimisation découlant d’une catégorisation négative des SDF, nous avons réalisé des entretiens auprès des premiers concernés. Les résultats de cette recherche ont été aussi inattendus que nuancés.