Etre père et schizophrène - Approche qualitative et exploratoire du vécu de cinq sujets schizophrènes à propos de leur paternité
Michel, Julie
Promotor(s) : Naziri, Despina
Date of defense : 18-Jun-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/475
Details
Title : | [fr] Etre père et schizophrène - Approche qualitative et exploratoire du vécu de cinq sujets schizophrènes à propos de leur paternité |
Author : | Michel, Julie |
Date of defense : | 18-Jun-2013 |
Advisor(s) : | Naziri, Despina |
Committee's member(s) : | Manfredini, Tiber
Widart, Frédéric |
Language : | French |
Number of pages : | 207 |
Rameau keyword(s) : | Schizophrénie Schizophrènes Pères Paternité |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique : processus psychothérapeutiques et de changement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Nous nous intéressons dans ce mémoire au vécu de pères schizophrènes dans une approche psychodynamique. La paternité demande un remaniement psychique important. Se rejouent alors des conflits non résolus. L’identité du sujet, son vécu psychique, ses liens aux imagos, ses fixations, sont réinterrogés sous l’angle de sa place de père. Nous nous intéressons spécifiquement à la façon dont des sujets schizophrènes vivent leur être père. Nous partons de l’idée que l’être père doit être particulièrement complexe pour ces sujets étant donné qu’ils ont connu des fixations précoces dans leur développement psychique. L’indifférenciation au centre de leur problématique nous interroge sur ce que représente le fait d’être père là où les questions de différences sexuelles et de générations sont rejouées. Notre problématique est la suivante : Comment un sujet schizophrène peut-il promouvoir la différenciation inhérente à sa place de père alors que lui-même n’y a pas eu accès ? Nous faisons l’hypothèse que ces pères n’arrivent pas à s’installer dans leur place de père afin d’instaurer une fonction paternelle pour l’enfant. Notre étude est qualitative. Afin de confronter notre hypothèse et les questionnements qui en découle, nous avons rencontré 5 sujets, tous père et ayant développé une schizophrénie. Après un entretien semi-directif de recherche nous nous sommes appliquée à analyser leur vécu et répondre à notre hypothèse en nous servant des méthodes d’analyse de contenu (thématique et de l’énonciation). Nous étudions plus précisément la façon dont ces sujets s’installent dans leur paternité, la représentation qu’ils ont de leur(s) enfant(s), le lien à la mère des enfants, leur place dans les générations et la façon dont ils réussissent ou non à introduire une place de tiers dans la relation mère-enfant. Nos résultats tendent à confirmer nos hypothèses et ouvrent des perspectives au niveau d’une pratique en institution
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