Interaction langage et mémoire : influence du développement et du niveau d’expertise sur l’effet d’ombrage dans le cadre de l’identification de visages
François, Cathy
Promoteur(s) : Dehon, Hedwige
Date de soutenance : 9-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/488
Détails
Titre : | [fr] Interaction langage et mémoire : influence du développement et du niveau d’expertise sur l’effet d’ombrage dans le cadre de l’identification de visages |
Auteur : | François, Cathy |
Date de soutenance : | 9-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Dehon, Hedwige |
Membre(s) du jury : | Catale, Corinne
Laroi, Frank |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 77 |
Mots-clé(s) Rameau : | Mémoire Perception des visages |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en surdité |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] En 1990, Schooler & Engstler-Schooler ont publié une série de résultats inquiétants. Ils ont mis en évidence que le fait de générer une description verbale du visage perturbe sa reconnaissance ultérieure. Ce phénomène a été baptisé « effet d’ombrage verbal ». Le but de ce travail est de pousser plus loin l’investigation et de voir s’il est possible de généraliser cet effet aux enfants. Très peu d’études ont reproduit cet effet de la verbalisation chez les enfants, les résultats obtenus ne concordent pas: Sugimura (2010) a observé le phénomène sur des enfants de 3à 6 ans, mais pas Memon & Rose (2001) sur des enfants de 8-9 ans. Nous travaillerons en regard des hypothèses suivantes : l’effet d’ombrage verbal est présent chez l’enfant. Ce phénomène varie en fonction de l’âge et des niveaux d’expertise perceptive et visuelle. Et enfin, l’exactitude de la description fournie par le participant a un effet sur la reconnaissance des visages. Pour ce faire, nous testerons 3 groupes d’enfants de 7-8 ans, 10-11 ans et 13-14 ans, ainsi qu’un groupe de jeunes adultes, afin de voir si cet effet est soumis à une influence développementale. Les participants seront testés selon le paradigme expérimental de l’effet d’ombrage de Schooler & Engstler-Schooler. De plus, ils réaliseront une tache de perception et une tâche de vocabulaire, pour tester leurs niveaux d’expertise perceptive et verbale. Les résultats suggèrent qu’il y a eu un fort effet d’ombrage chez les participants ayant fourni une description du visage. Nous n’avons pas mis en évidence d’effet des niveaux d’expertise perceptive et verbale sur la reconnaissance des visages. Toutefois, nous avons observé un effet de l’exactitude de la description sur l’identification correcte : plus le participant génère de descripteurs corrects, puis il est susceptible de reconnaître le visage cible. Enfin, les performances à la tâche de perception mis en évidence que le type de traitement utilisé chez les enfants est holistique et qu’il ne devient complètement efficace qu’avec l’âge.
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