Role de l’acétaldéhyde dans les effets comportementaux de l’alcool chez la souris Swiss : effets hypothermiques, sédatifs et aversifs
Lespine, Louis-Ferdinand
Promotor(s) : Quertemont, Etienne
Date of defense : 5-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/507
Details
Title : | [fr] Role de l’acétaldéhyde dans les effets comportementaux de l’alcool chez la souris Swiss : effets hypothermiques, sédatifs et aversifs |
Author : | Lespine, Louis-Ferdinand |
Date of defense : | 5-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Quertemont, Etienne |
Committee's member(s) : | Tirelli, Ezio
Hansenne, Michel |
Language : | French |
Number of pages : | 87 |
Rameau keyword(s) : | Alcool -- Effets physiologiques Expérimentation animale Animaux de laboratoire Animaux -- Mœurs et comportement |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Animal psychology, ethology & psychobiology Social & behavioral sciences, psychology > Neurosciences & behavior |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L'objectif de ce mémoire est de clarifier le rôle potentiel de l'acétaldéhyde dans les effets hypothermiques, sédatifs et aversifs de l'éthanol chez la souris Swiss. La D-pénicillamine est utilisée comme outil pharmacologique en séquestrant l'acétaldéhyde sans modifier le niveau d'éthanol. L'éthanol et l'acétaldéhyde exercent des effets hypothermiques et sédatifs avec des effets marqués aux plus fortes doses mais la D-pénicillamine ne module pas ces effets. Si celle-ci séquestre effectivement l'acétaldéhyde, alors nos résultats suggèrent que cette action ne soit pas assez efficace pour induire un changement comportemental. Les effets aversifs des drogues s'étudient à l'aide du protocole d'aversion gustative conditionnée dans lequel les animaux associent un goût (agréable pour la saccharine ou neutre pour le NaCl) aux effets d'une substance. Selon la théorie de « comparaison de renforçateurs », si une drogue est aversive, une diminution de la consommation des deux stimuli gustatifs serait observée. Si une aversion se développe uniquement pour la saccharine, cela serait dû aux propriétés positives de la drogue et non aversives. La saccharine, agréable au gout serait dévaluée par un mécanisme de « contraste anticipatoire » en prédisant la disponibilité d'une substance plus positive encore. Les résultats obtenus remettent en cause l'utilisation du NaCl comme élément déterminant la nature des aversions observées. Il semble que l'état de déshydratation de l'animal ainsi que la possibilité du choix en fin de conditionnement déterminent la consommation de NaCl. On ne peut conclure quant aux effets de l'éthanol et de l'acétaldéhyde testés dans ce protocole. Toutefois, les données issues de ce travail et de la littérature poussent à remettre en cause une comparaison des renforçateurs de la part de l'animal et à défendre l'idée que la diminution de consommation des stimuli gustatifs reflète l'effet aversif des substances étudiées.
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.