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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Mémoire
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Valorisation des plantes aromatiques dans la gestion intégrée des principaux insectes ravageurs de la Grande Morelle au Sud-Bénin : cas de Ocimum gratissimum et O. basilicum

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Houadakpode, Dossa ULiège
Promoteur(s) : Francis, Frédéric ULiège
Date de soutenance : 29-aoû-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5115
Détails
Titre : Valorisation des plantes aromatiques dans la gestion intégrée des principaux insectes ravageurs de la Grande Morelle au Sud-Bénin : cas de Ocimum gratissimum et O. basilicum
Titre traduit : [en] VALORIZATION OF AROMATIC PLANTS IN THE INTEGRATED MANAGEMENT OF THE MAJOR PESTS OF AFRICAN EGGPLANT IN SOUTHERN BENIN: Case of Ocimum gratissimum and O. basilicum
Auteur : Houadakpode, Dossa ULiège
Date de soutenance  : 29-aoû-2018
Promoteur(s) : Francis, Frédéric ULiège
Membre(s) du jury : Jijakli, Haissam ULiège
Cognet, Stéphane ULiège
Monty, Arnaud ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 68
Mots-clés : [en] Aqueous extract, association, African eggplant, Ocimum gratissimum, Ocimum basilicum, yield, number.
Discipline(s) : Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Organisme(s) subsidiant(s) : Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) de la Fédération wallonie-Bruxelles
Centre(s) de recherche : Laboratoire d'horticulture Entomologie fonctionnelle et evolutive
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master de spécialisation en production intégrée et préservation des ressources naturelles en milieu urbain et péri-urbain
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] Le maraichage, une composante de l’agriculture urbaine et périurbaine, est en plein essor ces dernières décennies en Afrique de l’ouest et particulièrement au Bénin. Les cultures maraichères sont sujettes aux nombreuses attaques des bioagresseurs. Cela conduit systématiquement à l’usage des pesticides de synthèse afin d’optimiser les rendements. Cette pratique crée des conséquences néfastes sur l’environnement et l’homme. L’une des alternatives à l’utilisation abusive des pesticides de synthèse est l’usage des pesticides botaniques dans le contrôle des insectes ravageurs des cultures. L’objectif de cette étude est de valoriser l’utilisation des plantes pouvant servir de bio-insecticide, notamment les plantes du genre Ocimum, dans la gestion des insectes ravageurs de la grande morelle (Solanum macrocarpon). Les essais ont été réalisés sur le site expérimental du Sous-programme des cultures maraîchères de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (PCM-INRAB). Deux essais ont été mis en place : l’un a porté sur l’emploi des extraits aqueux de O. basilicum et de O. gratissimum à 10% et l’autre sur l’association de la grande morelle avec O. gratissimum. Le dispositif expérimental utilisé est un bloc aléatoire complet.
L’efficacité de ces extraits botaniques a été comparée à celle du BioTop, un pesticide biologique en utilisation sur les périmètres maraîchers au Bénin. Les traitements à base d’extraits aqueux de Ocimum ont significativement réduit les populations de Lipaphis erysimi, Bemisia tabaci et Selepa docilis par rapport aux TopBio et au Témoin. En revanche, aucune différence significative n’a été observée entre les traitements dans la réduction des populations de Cochenille. Le rendement moyen en feuilles commerciales varie de 6,77 t/ha pour le Témoin à 10,10 t/ha pour les parcelles traitées à l’extrait aqueux de Ocimum. Le taux de perte de rendement en feuilles non commercialisables est compris entre 11,37% pour le TopBio et 22,76% pour le Temoin. Cette étude montre que les extraits aqueux de feuilles de O. basilicum et de O. gratissimum à 10% peuvent être utilisés dans la gestion intégrée de L. erysimi, B. tabaci et de S. docilis au sud du Bénin.
L’association de la grande morelle avec O. gratissimum a été réalisée en deux modalités. L’efficacité des deux modalités d’association a été comparée à celle du Témoin. L’association de la grande morelle avec O. gratissimum a significativement hébergé moins de puceron et S. docilis par rapport au Témoin. Les nombres moyens de B. tabaci et de cochenille ne sont pas différents significativement pour tous les traitements. Toutefois, les parcelles de cultures associées ont hébergé moins les populations de B. tabaci et de cochenille par rapport au Témoin.
Les rendements moyens en feuilles commercialisables des plants de la grande morelle sont de 0,80 t/ha pour le Témoin, 0,44 t/ha pour les parcelles avec une ligne de grande morelle intercalée d’une ligne de basilic tropical (Ass_G1T1) et 0,83 t/ha pour les parcelles avec trois lignes de grande morelle intercalées d’une ligne de basilic tropical (Ass_G3T1). Toutes les valeurs du Land Equivalent Ratio (LER) pour les traitements en cultures associées sont supérieures à 1. C’est donc dire que l’association de cultures est bénéfique que les cultures pures car, elle fournit des rendements plus élevés, utilise rationnellement l’espace cultural et héberge moins les insectes ravageurs étudiés (pucerons, S. docilis, B. tabaci et cochenilles).


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Taille: 1.74 MB
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Auteur

  • Houadakpode, Dossa ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Jijakli, Haissam ULiège Université de Liège - ULiège > Agronomie, Bio-ingénierie et Chimie (AgroBioChem) > Gestion durable des bio-agresseurs
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Cognet, Stéphane ULiège Université de Liège - ULiège > Agronomie, Bio-ingénierie et Chimie (AgroBioChem) > Gestion durable des bio-agresseurs
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Monty, Arnaud ULiège Université de Liège - ULiège > Ingénierie des biosystèmes (Biose) > Biodiversité et Paysage
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