Etude de la perception au test de Rorschach via la méthode d’eye tracking
Deforges, Anthony
Promotor(s) :
Blavier, Adelaïde
Date of defense : 14-Jan-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/549
Details
Title : | [fr] Etude de la perception au test de Rorschach via la méthode d’eye tracking |
Author : | Deforges, Anthony ![]() |
Date of defense : | 14-Jan-2013 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde ![]() |
Committee's member(s) : | Englebert, Jérôme ![]() Louwette, Séverine |
Language : | French |
Number of pages : | 101 |
Rameau keyword(s) : | Perception visuelle Oculométrie Œil -- Mouvements Test de Rorschach |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’étude de la perception est au centre de la recherche scientifique. Dans l’état d’avancement des recherches actuelles, elle est davantage axée sur l’existence de patterns visuels distincts auprès de patients atteints de schizophrénie. Nous avons, à cet effet, décidé d’orienter notre étude exploratoire vers une population de sujets non-consultants. Nous avons tenté d’appréhender leurs processus perceptifs durant la passation du test de Rorschach, via l’utilisation de l’outil eye-tracking, permettant de mesurer les différents mouvements oculaires. L’échantillon était constitué de 16 sujets, âgés de 20 à 35 ans. Au départ de notre étude des mouvements oculaires effectifs durant la passation du test de Rorschach, nous nous sommes plus particulièrement intéressés à l’utilisation spécifique des localisations, à la différence entre les sexes, aux localisations préférentielles, au traitement de l’information ainsi qu’à la médiation. Tout d’abord nos résultats rapportent, qu’une activité oculaire plus élevée au sein d’une localisation spécifique au test de Rorschach, ne prédirait pas obligatoirement l’utilisation de cette même localisation dans la réponse verbale. En effet, l’augmentation de l’activité oculomotrice pourrait renvoyer à des difficultés du traitement du stimulus dû à sa valence émotionnelle, à son ambigüité. De plus, nous observons un temps de regard et un nombre de fixations plus important auprès des femmes. Les femmes focaliseraient plus leurs fixations, leur traitement de l’information sur des caractéristiques locales de la tache, et par extension, de l’objet, de l’image à reconnaitre. Et enfin, concernant les lookzones, nous observons un attrait principal des participants pour la zone centrale, mais aussi une légère dissonance entre la classification de Beck des localisations les plus verbalisées et notre classification des localisations les plus observées. Certaines zones seraient peut-être par conséquent inhibées au sein du processus de la réponse.
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