Quels liens existent-ils entre la dépression, la rumination et les biais attentionnels ?
Wulleput, Wendy
Promoteur(s) :
Blairy, Sylvie
Date de soutenance : 3-sep-2018/11-sep-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5713
Détails
| Titre : | Quels liens existent-ils entre la dépression, la rumination et les biais attentionnels ? |
| Auteur : | Wulleput, Wendy
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| Date de soutenance : | 3-sep-2018/11-sep-2018 |
| Promoteur(s) : | Blairy, Sylvie
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| Membre(s) du jury : | Brédart, Serge
Wagener, Aurélie
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 105 |
| Mots-clés : | [fr] Dépression, rumination, biais attentionnels |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La littérature scientifique a étudié à de nombreuses reprises la dépression, notamment à travers les biais attentionnels impliqués au sein de ce trouble et sur lesquels nous allons nous étendre au sein de ce mémoire. De façon plus précise, notre travail consistait à investiguer les liens qu’entretient le biais de désengagement attentionnel avec la dépression, ainsi qu’avec la rumination mentale, cette dernière étant un comportement fortement lié à la dépression.
Certaines recherches empiriques ont mis en évidence la présence de ce biais dans la dépression. Celui-ci se caractérise par une difficulté éprouvée par le patient à désengager son focus attentionnel des informations négatives, cela se traduisant par un temps de réaction plus long pour répondre à un stimulus lorsqu’il se situe du côté opposé à cette information. D’autres études cependant ne sont pas parvenues à répliquer ces résultats et n’ont par conséquent pas observé ce biais dans leur échantillon. Par ailleurs, il semblerait que ce biais soit aussi lié à la rumination et que celle-ci jouerait un rôle médiateur dans la relation entre la dépression et le biais attentionnel.
Ce mémoire avait pour but de poursuivre ces études en employant une tâche de sondage spatial constituée de 168 visages représentant 3 émotions (joyeux, neutres, triste). Notre échantillon se composait de 101 sujets non-cliniques (67 femmes et 34 hommes) répartis en deux groupes selon leurs scores obtenus à l’échelle de dépression de Beck (BDI-II) (absence de symptômes : BDI < = 5 VS présence de symptômes : BDI > 5). Cette échelle ainsi que la Ruminative Response Scale (RRS) leur a été proposée à la suite de la tâche informatisée.
Les résultats de cette étude ne nous permettent pas de conclure à l’existence d’un biais de désengagement attentionnel au sein de notre échantillon. Par ailleurs, nous n’observons pas de différence significative du temps de réaction selon le groupe BDI ni selon la valence émotionnelle des visages présentés. De plus, l’interaction effectuée sur ces variables ne vérifie pas l’hypothèse selon laquelle la présence ou non de symptômes dépressifs joue un rôle en ce qui concerne le temps de réaction en fonction de l’émotion présentée. Enfin, les scores obtenus à la BDI n’influencent pas l’orientation attentionnelle envers les visages tristes.
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