Quels sont les liens entre dépression, anhédonie et biais attentionnels ?
Masson, Anne-Elise
Promotor(s) : Blairy, Sylvie
Date of defense : 3-Sep-2018/11-Sep-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5715
Details
Title : | Quels sont les liens entre dépression, anhédonie et biais attentionnels ? |
Translated title : | [fr] Quels sont les liens entre dépression, anhédonie et biais attentionnels ? |
Author : | Masson, Anne-Elise |
Date of defense : | 3-Sep-2018/11-Sep-2018 |
Advisor(s) : | Blairy, Sylvie |
Committee's member(s) : | Hansenne, Michel
Wagener, Aurélie |
Language : | French |
Number of pages : | 109 |
Keywords : | [fr] Dépression, anhédonie et biais attentionnels. |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La présente étude s’est attelée à évaluer les liens existants entre la dépression, l’anhédonie et les biais attentionnels, en vue de comprendre les mécanismes sous-jacents à la dépression et de permettre, sur du plus long terme, une amélioration des prises en charge pour les personnes qui souffrent d’humeur dépressive.
La dépression est reconnue comme étant l’un des troubles mentaux les plus fréquents. Cette problématique entraine d’importantes conséquences, tant au niveau personnel qu’interpersonnel (Ferrari et Al., 2016). L’anhédonie fait partie de manière intégrante à la dépression (Liu et al., 2016). Les manifestations anhédoniques sont caractérisées par une réduction du plaisir ou de l’intérêt pour les activités qui en procuraient (Liu et al., 2016). Des études ont mis en évidence que l’anhédonie peut précéder l’apparition de la dépression (Dryman & Eaton, 1991), aggraver celle-ci, avoir un impact négatif sur son pronostic (Spijker et al., 2001) et engendrer des idéations et comportements suicidaires (Winer et al., 2016). En outre, nombre d’études indiquent que les personnes dépressives présentent des biais dans leur traitement de l’information et, notamment, des biais attentionnels (Mathews & MacLeod, 2005). En effet, les personnes dépressives sont caractérisées par un biais de désengagement vers des informations négatives ainsi qu’un biais anhédonique (Sanchez et al., 2013). Des dysfonctionnements cognitifs peuvent influencer les capacités des individus à réguler leurs émotions et les rendre vulnérables à l’émergence de troubles émotionnels (Joormann et al., 2010).
Nous avions deux hypothèses principales avant de commencer ce travail. En effet, nous émettions l’hypothèse d’une différence dans les temps de réaction chez les participants en fonction qu’ils présentent ou non des symptômes dépressifs et en fonction de la valence émotionnelle des visages lors de la tâche de sondage spatial. Nous émettions également l’hypothèse d’une absence de biais attentionnel vers les visages positifs chez les sujets dépressifs présentant des symptômes anhédoniques. Notre échantillon était composé de 101 sujets tout-venant qui ont remplis des questionnaires auto-rapportés afin d’évaluer leur score à l’échelle de dépression et à l’échelle mesurant l’anhédonie. Ils ont participé à une tâche informatisée, mesurant la présence de biais attentionnels. Toutefois, nos analyses statistiques n’ont pas permis de supporter nos hypothèses de recherche et de mettre en lumière un quelconque effet significatif entre les deux groupes de sujets (absence et présence de symptômes). Néanmoins, cette étude confirme les données de la littérature concernant le rôle que joue l’anhédonie dans la dépression.
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