L'impact de la religion dans les relations amoureuses des jeunes adultes
Nix, Marie
Promoteur(s) : Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 3-sep-2018/11-sep-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5730
Détails
Titre : | L'impact de la religion dans les relations amoureuses des jeunes adultes |
Auteur : | Nix, Marie |
Date de soutenance : | 3-sep-2018/11-sep-2018 |
Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne |
Membre(s) du jury : | Spitz, Jacqueline
Gasparotto, Sandra |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 135 |
Mots-clés : | [fr] religion, relations amoureuses, jeunes adultes |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Professionnels du domaine |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressée à l'impact de la religion sur les relations amoureuses des jeunes adultes hétérosexuels, âgés de 18 à 25 ans et non mariés. Nous avons émis les hypothèses suivantes : (1) plus une personne est religieuse, plus le premier rapport sexuel est tardif ; (2) plus une personne est religieuse, moins elle a de partenaires sexuels ; (3) la religion/religiosité d'une personne influence le choix du partenaire quant à sa religion/religiosité ; (4) afin de tester l’hypothèse selon laquelle la religiosité relationnelle est un médiateur entre la religiosité individuelle et la religiosité du partenaire pour la satisfaction relationnelle, nous avons d'abord testé deux sous-hypothèses qui étaient (a) la religiosité individuelle est positivement associée à la satisfaction relationnelle et (b) la religiosité du partenaire est positivement associée à la satisfaction relationnelle ; (5) laquelle des religiosités (individuelle, du partenaire et relationnelle) est le plus liée à la satisfaction relationnelle ? Notre étude est composée de deux parties : une partie quantitative et une partie qualitative. Concernant la partie quantitative, plus d'une centaine de sujets ont répondu à un questionnaire en ligne via le réseau social « Facebook ». Celui-ci comprenait des questions sociodémographiques, relatives aux relations amoureuses dont une échelle de satisfaction relationnelle (RAS), ainsi que deux échelles de religiosité multidimensionnelles, afin d'évaluer la religiosité individuelle (BMMRS), la religiosité du partenaire et relationnelle (CRS). Concernant la partie qualitative, trois sujets catholiques ont répondu au questionnaire explicité ci-dessus et à un entretien semi-structuré permettant d'approfondir certaines questions du questionnaire. Les résultats de notre questionnaire nous montrent que la religiosité peut jouer un rôle protecteur contre les rapports sexuels précoces chez les jeunes adultes de sexe féminin. Les jeunes adultes religieux ont tendance à choisir des partenaires religieux et inversement pour les non-religieux. Dans les relations amoureuses des jeunes adultes, la religiosité relationnelle serait un prédicteur de la satisfaction relationnelle, les activités religieuses effectuées ensemble seraient bénéfiques pour la satisfaction relationnelle. Nos autres résultats se sont avérés non-significatifs et nous avons émis l'hypothèse que cela pourrait être dû à notre échantillon composé d'Européens alors que dans la littérature, la plupart des études sont réalisées aux États-Unis où la société est imprégnée de valeurs religieuses
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