Evaluation du traitement autoréférentiel chez des patients en état de conscience altérée : étude électrophysiologique
Lebeau, Marie
Promoteur(s) : Brédart, Serge ; Bruno, Marie-Aurélie
Date de soutenance : 9-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/574
Détails
Titre : | [fr] Evaluation du traitement autoréférentiel chez des patients en état de conscience altérée : étude électrophysiologique |
Auteur : | Lebeau, Marie |
Date de soutenance : | 9-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Brédart, Serge
Bruno, Marie-Aurélie |
Membre(s) du jury : | Hansenne, Michel
D'Argembeau, Arnaud |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 88 |
Mots-clé(s) Rameau : | Conscience Electrophysiologie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le traitement prioritaire du propre prénom a été démontré la première fois par Moray (1959). Par la suite, d’autres études ont été menées afin de vérifier l’avantage cognitif de ce stimulus autoréférentiel. Ces études ont été réalisées chez des personnes saines, mais également chez des patients en état de conscience altérée (DOC). La majorité de ces études ne comparent pas le propre prénom avec un prénom familier. Or, il est nécessaire de confronter le stimulus autoréférentiel à un stimulus familier afin d’exclure l’éventuelle influence de la familiarité et de révéler l’effet spécifique de l’autoréférence. Peu d’études électrophysiologiques ont utilisé le prénom d’un proche en comparaison avec le propre prénom. À notre connaissance, cela n’a jamais été utilisé chez des patients DOC. Ainsi, le but de ce mémoire est d’évaluer le traitement autoréférentiel chez des patients DOC et chez des sujets sains, par électroencéphalographie. Pour cela, les participants ont écouté six prénoms (leur propre prénom, le prénom d’un proche et quatre prénoms non-familiers) et devaient porter leur attention soit sur le propre prénom, soit sur le prénom familier. Les réponses étaient enregistrées au moyen d’un casque à haute densité. Les résultats ont montré qu’aucune différence significative n’apparaissait entre le propre prénom et le prénom familier, aussi bien chez les personnes saines que chez les patients. Ces deux stimuli différaient néanmoins des prénoms non-familiers dont l’amplitude de l’onde P300 était plus faible. Par ailleurs, chez les sujets contrôles, l’amplitude de cette onde était plus élevée en condition active pour les deux stimuli cibles par rapport à la condition passive. Cette différence n’apparaissait cependant pas chez les patients DOC. En conclusion, malgré l’absence de différences significatives chez les personnes présentant une altération de la conscience, les résultats électrophysiologiques obtenus pour les sujets sains semblent indiquer que, dans les conditions présentes, le propre prénom est traité selon son extrême familiarité.
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