Le traumatisme indirect suite aux attentats - « Comment la surexposition médiatique peut-elle être facteur de traumatisme et d'anxiété sur une population d'enfants de 9 à 11 ans n'ayant pas assisté directement aux attentats ? »
Boyard, Charlotte
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 3-sep-2018/11-sep-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5896
Détails
Titre : | Le traumatisme indirect suite aux attentats - « Comment la surexposition médiatique peut-elle être facteur de traumatisme et d'anxiété sur une population d'enfants de 9 à 11 ans n'ayant pas assisté directement aux attentats ? » |
Auteur : | Boyard, Charlotte |
Date de soutenance : | 3-sep-2018/11-sep-2018 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Stievenart, Marie
Schmits, Emilie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 98 |
Mots-clés : | [fr] Traumatisme – Attentats – Médias – Anxiété – Dessins – dessins enfants - Terrorisme |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Objectif : Le thème de cette recherche est l’étude des traumatismes indirects dans un contexte d’attaques terroristes. Nous avons tenté de mettre en évidence les possibilités d’apparition d’un état de stress post-traumatique lié à la surexposition médiatique des attentats en prenant en considération l’environnement familial, le tempérament de l’enfant et le ressenti durant la passation.
Méthodologie : Septante quatre enfants de 9 à 11 ans, étudiants dans une école française de Normandie ont été sollicités. Pour réaliser cette étude, nous avons utilisé le dessin, un questionnaire évaluant les habitudes télévisuelles des enfants de manière générale et leur ressenti face aux attentats. Deux échelles d’évaluation du stress post-traumatique et de l’anxiété situationnelle/générale ont ensuite été proposées : le CPTS-RI et la STAIC.
Résultats : Les résultats ont démontré que le terme de stress post-traumatique n’était pas adapté à ce type de problématique bien que certains enfants aient pu présenter des scores élevés à l’échelle proposée. Nous n’avons noté aucune corrélation entre nos trois échelles en lien avec la durée et fréquence d’exposition au journal télévisé. Toutefois, nous avons observé concernant les dessins que le nombre de personnages dessinés diminuait quand l’anxiété situationnelle était haute. Les différences intersexes ont également été soulignées notamment dans la représentation des figures de guerre. Concernant l’environnement familial, les résultats ont mis en perspective que plus l’enfant pense que ses parents ont peur, ou sont inquiets, plus le score à l’échelle CPTS-RI stress post-traumatique est élevé.
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