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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Comment définissons-nous nos souvenirs lors d’un témoignage oculaire ? Exploration de l’effet de l'accent

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Nyssens, Valentine ULiège
Promoteur(s) : Willems, Sylvie ULiège
Date de soutenance : 5-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/614
Détails
Titre : [fr] Comment définissons-nous nos souvenirs lors d’un témoignage oculaire ? Exploration de l’effet de l'accent
Auteur : Nyssens, Valentine ULiège
Date de soutenance  : 5-sep-2013
Promoteur(s) : Willems, Sylvie ULiège
Membre(s) du jury : Brédart, Serge ULiège
Bastin, Christine ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 92
Mots-clé(s) Rameau : Identification par témoin oculaire
Contexte (psychologie)
Souvenir
Rappel (psychologie)
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
Commentaire : 5 annexes
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] Lorsque nous devons définir nos souvenirs, nous nous basons sur deux processus. D’une part un processus de familiarité, désignant un sentiment de déjà-vu, et d’autre part un processus de recollection, désignant la récupération de détails épisodiques. Il est admis que ces deux processus peuvent être influencés par des heuristiques telles que la fluence ou le contexte. Dans ce mémoire, après avoir visionné une vidéo de scène de crime, des détails de la scène de crime leur sont présentés auditivement. Il leur est demandé de juger chaque détail comme « vrai », « faux » ou « je ne sais pas ». Si les sujets répondent vrai ou faux, il leur est demandé d’évaluer leur degré de familiarité sur une échelle de 1 à 4, ainsi que d’évaluer leur souvenir sur cette même échelle. Dans cette étude, la fluence est manipulée par l’accent de l’enquêteur qui pose les questions. Certains sujets participent à la condition « facile », qui reprend des accents faibles (faciles à comprendre) ainsi que des accents moyennement difficiles à comprendre et d’autres sujets participent à la condition « difficile », reprenant des accents forts (difficiles à comprendre) et des accents moyens. Nous émettons l’hypothèse qu’il y aura des taux plus élevés de recollection pour les items présentés avec un accent faible que pour les items présentés avec un accent fort. Par ailleurs, nous supposons qu’il y aura des taux plus élevés de recollection pour les détails présentés avec un accent moyen lorsqu’ils sont mélangés avec des accents forts plutôt qu’avec des accents faibles. Les résultats indiquent effectivement la présence d’un effet de l’accent mais il est difficile de savoir s’il doit être attribué à la facilité de traitement ou à la crédibilité et aux stéréotypes liés aux accents. Dès lors, nous modifions légèrement la tâche afin de contrôler l’influence potentielle de stéréotypes. Suite à cela, l’effet de l’accent que nous observions dans l’expérience 1 est moins présent dans cette deuxième expérience, suggérant qu’il était donc principalement dû aux stéréotypes liés aux voix avec un accent.


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Document(s)

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Access s114118Nyssens2013.pdf
Description: -
Taille: 938.18 kB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Nyssens, Valentine ULiège Université de Liège - ULg > 2e an. master sc. psycho., fin. spéc. psycho. clin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Brédart, Serge ULiège Université de Liège - ULg > Département de Psychologie : cognition et comportement > Psychologie cognitive
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Bastin, Christine ULiège Université de Liège - ULg > Département des sciences cliniques > Neuroimagerie des troubles de la mémoire et révalid. cogn.
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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