Le travail et la formation : les clés de la (ré)insertion? Etude qualitative auprès de détenus en fin de peine
Amico, Laura
Promoteur(s) : Garcet, Serge
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/6857
Détails
Titre : | Le travail et la formation : les clés de la (ré)insertion? Etude qualitative auprès de détenus en fin de peine |
Auteur : | Amico, Laura |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Garcet, Serge |
Membre(s) du jury : | Seron, Vincent
Hocquet, Mathieu |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 35 |
Mots-clés : | [fr] travail [fr] formation [fr] réinsertion [fr] détenus [fr] récidive [en] work [en] training [en] reintegration [en] inmates [en] recidivism |
Discipline(s) : | Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en criminologie, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Résumé
[fr] But de l’étude : cette étude a pour but d’analyser comment les détenus en fin de peine perçoivent le travail et la formation en tant qu’éléments centraux d’un processus de (ré)insertion.
Echantillon et méthodologie : l’échantillon est composé de douze hommes condamnés à des peines de plus de trois ans et qui sont, soit toujours incarcérés et admissibles à la libération conditionnelle et/ou à la surveillance électronique, soit qui sont sous ces mesures judiciaires. Les données étant qualitatives, elles ont été recueillies via des entretiens semi-dirigés.
Résultats : les résultats montrent que les formations consécutives à un emprisonnement de longue durée intéressent peu (voire pas) les détenus. Les participants nous ont rapportés préférer se (ré)insérer en travaillant plutôt qu’en se formant. Les personnes interviewées trouvent plusieurs avantages à travailler mais peu d’inconvénients.
Conclusion : plusieurs pistes de solution s’appuyant sur des cas réels s’offrent à nous : les maisons de transition, la favorisation des formations intra-muros, la considération du travail pénitentiaire comme outil de (ré)insertion, l’instauration de programmes accompagnant le détenu pendant et après sa détention. Tout cela pourrait augmenter la (ré)insertion et diminuer la récidive.
[en] Objective : this study aims to analyze how inmates at the end of their sentence perceive work and training as central elements of a (re)integration process.
Sample and method : the sample is composed of twelve men sentenced to more than three years and who are either still incarcerated and eligible for parole and/or electronic supervision, or who are under these judicial measures. The data being qualitative, they were collected through semi-structured interviews.
Results : the results show that training following long-term imprisonment is not appealing to inmate (if ever). Participants reported that they would prefer to (re)integrate by working rather than forming. Interviewees find several advantages of working but few disadvantages.
Conclusion : several potential solutions based on actual cases are available : the halfway houses, promoting intramural training, consideration of prison work as a (re)integration tool, the introduction of progams accompanying the inmate during and after his detention. All of this could increase (re)integration and reduce recidivism.
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