La composante algique de l'ostéoarthrite chez le chat rénal : quelles alternatives thérapeutiques envisager ?
Fievez, Jonathan
Promotor(s) : Desmecht, Daniel
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/6983
Details
Title : | La composante algique de l'ostéoarthrite chez le chat rénal : quelles alternatives thérapeutiques envisager ? |
Translated title : | [fr] Osteoarthritis pain management in the renal cat : How should it be managed? |
Author : | Fievez, Jonathan |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Desmecht, Daniel |
Committee's member(s) : | Antoine, Nadine
Cassart, Dominique Garigliany, Mutien-Marie Delguste, Catherine |
Language : | French |
Number of pages : | 55 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La gestion de la composante algique de l’ostéoarthrite chez le chat constitue un problème auquel les praticiens sont confrontés quotidiennement. De plus, lorsqu’elle s’accompagne de maladie rénale chronique, elle en devient d’autant plus complexe à gérer. Effectivement, les traitements conventionnels de la composante algique de l’ostéoarthrite se basent principalement sur l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. Malheureusement, la néphrotoxicité avérée de ces principes actifs constitue un frein à leur utilisation chez le patient rénal, malgré leur efficacité dans la gestion des algies ostéo-articulaires. Dans ce contexte, l’utilisation du meloxicam chez le patient rénal stabilisé semble déroger à cet effet. Des études récentes, réalisées sur l’utilisation de cette molécule chez des chats rénaux, suggèrent que la médiane de survie chez ces patients n’est pas modifiée. Parallèlement, l’apparition de nouveaux principes actifs parmi la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens, les piprants, semble être prometteuse dans le contexte d’une réduction de la néphrotoxicité. Enfin, d’autres molécules, comme les morphiniques, la gabapentine et l’amantadine peuvent être utilisées pour les cas les plus sévères. En parallèle avec ces approches médicamenteuses, la nutraceutique devrait également occuper une part importante dans le plan de traitement de ces patients. Ainsi, les omegas-3 et la curcumine ont démontré leur efficacité dans un tel contexte. A l’inverse, la glucosamine et la chondroïtine sulfate, bien qu’ayant récemment suscité un grand intérêt de la communauté scientifique, ne semblent pas produire de réel effet sur le maintien du cartilage articulaire, la prévention de la formation d’ostéophytes ou encore les lésions de la moelle osseuse. Finalement, l’aménagement de l’environnement du patient, ainsi que la physiothérapie sont également à considérer dans le plan de traitement. Effectivement, l’aménagement de l’environnement est nécessaire au maintien de l’activité physique du patient, cette dernière étant essentielle au maintien articulaire. La physiothérapie, quant à elle, permet une récupération partielle voire totale de l’amplitude de mouvement articulaire ainsi qu’une diminution de la douleur. Pour terminer, différentes approches, comme l’utilisation de cellules souches, doivent encore faire l’objet d’études chez le chat afin de prouver leur efficacité dans cette espèce.
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