La consanguinité dans la race équine Frisonne : quel est son impact sur les pathologies héréditaires ?

Abstract

La race frisonne est l’une des plus vieilles races chevalines au Monde. Elle possède encore toutes ses caractéristiques d’origine. Ce qui est assez interpelant d’ailleurs, puisque la majorité des races chevaline ont subis des sélections dans le but d’être améliorées au fil du temps. Cependant, cette stabilité génétique des Frisons, leur a fait subir deux baisses d’effectifs durant le XIXème siècle. Par conséquent, de la consanguinité s’est créée et l’apparition de maladies en a résulté. Cela est la conséquence d’une augmentation de la consanguinité liée à un faible taux d’effectifs des reproducteurs. Des mutations se sont produites au niveau génétique chez un ancêtre. Il l’a transmise à sa progéniture, qui l’a transmise à son tour à ses descendants. Ces mutations, étant responsables de maladies héréditaires récessives, entrainent des porteurs non phénotypiquement discernables des individus sains. Pour remédier à cela, des tests ADN sont obligatoires pour les individus reproducteurs candidats au Studbook des chevaux Frisons. Cependant, on remarque d’autres maladies plus présentes que dans d’autres races, mais les causes n’ont pas encore été toutes décelées.