Exemples d'apports de la génétique européenne pour les animaux de production en Afrique
Despontin, Manon
Promoteur(s) : Farnir, Frederic
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7078
Détails
Titre : | Exemples d'apports de la génétique européenne pour les animaux de production en Afrique |
Titre traduit : | [en] Examples of contributions of European genetics for production animals in Africa |
Auteur : | Despontin, Manon |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Farnir, Frederic |
Membre(s) du jury : | Georges, Michel
Charlier, Carole Druet, Tom |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 35 |
Mots-clés : | [fr] croisement, afrique, bovins, ovins |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’élevage africain bovin et ovin se concentre essentiellement sur la spéculation viandeuse et laitière. Au niveau de la production laitière, les exploitations africaines montrent des animaux avec une faible production laitière (1 à 4L) et des performances de reproduction peu convaincantes comparées à nos vaches européennes. Pour améliorer ces performances (reproductives et productives) de nombreux projets d’amélioration génétique ont vu le jour. On peut citer par exemple le borgou (croisement entre un taurin à corne courte et un zébu) permet d’allier la trypanotolérance du taurin au gabarit plus important du zébu. Mais également le zébu Gobra qui a été croisé, lui, avec des Holstein et des Montbéliardes. Les performances de croissance mais aussi de reproduction sont améliorées. La production laitière est augmentée d’un facteur 5 à 6. Malgré ces bonnes performances le croisement entraine également beaucoup d’inconvénients (la trypanosomose, la cowdriose, l’adaptation climatique difficile, des pathologies propres à une haute production comme des mammites, l’écoulement d’une production plus importante, …).
Pour la production de viande le même scénario est observé. Des races locales qui produisent peu de viande et avec des performances de reproduction difficiles. De nombreux programmes ont été mis en place afin d’améliorer ces races, en Afrique mais aussi partout dans le monde. Les veaux obtenus de ces croisements montrent des performances de croissances améliorées ainsi qu’un poids à la naissance augmenté. Cela entraîne néanmoins une augmentation de la proportion de vêlage assisté (environ 4%). Peu d’études portent spécifiquement sur le croisement des races locales africaines mais les résultats obtenus dans d’autres races seraient applicables aux races africaines si l’alimentation et le logement sont adaptés à des animaux de haute performances productives (fourrage de qualité et en quantité, concentrés, logement adapté).
Les petits ruminants, quant à eux, représentent environ 10 à 20% de l’élevage africain. Étant considérés comme trypanotolérants, ils permettent d’exploiter les terrains des régions riches en glossines désertés par les bovins. Les mêmes problèmes de faibles performances reproductives et productives sont observés. Des programmes d’amélioration génétique ont déjà été mis en place mais ceux-ci sont très peu suivi et peu d’études relatent les résultats. Mais les résultats obtenus restent décevants. En 2004, un programme de croisement a été mis en place afin de croiser des animaux de la race Texel avec les races locales marocaines. Cette race a permis d’amener des performances bouchères de qualité (rendement élevé, rapport muscle/graisse amélioré). Les performances de croissance des agneaux et la capacité d’adaptation des béliers texel dans un climat aride a également été étudié
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