L'effet de la menace du diagnostic sur la performance neuropsychologique de sujets cérébrolésés
Jungbluth, Fanny
Promotor(s) : Meulemans, Thierry
Date of defense : 4-Sep-2014 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/710
Details
Title : | [fr] L'effet de la menace du diagnostic sur la performance neuropsychologique de sujets cérébrolésés |
Author : | Jungbluth, Fanny |
Date of defense : | 4-Sep-2014 |
Advisor(s) : | Meulemans, Thierry |
Committee's member(s) : | Dardenne, Benoît
Adam, Stéphane |
Language : | French |
Number of pages : | 169 |
Rameau keyword(s) : | Stéréotype (psychologie) Personnes atteintes de lésions cérébrales Diagnostic Modification du comportement Tests neuropsychologiques |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 30 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les stéréotypes sont omniprésents dans notre environnement et ils influencent nos comportements au quotidien. Steele et Aronson sont les premiers à parler de menace du stéréotype en 1995, qu'ils définissent comme « tout ce qu'un individu fait ou toutes ses caractéristiques qui se conforment au stéréotype dont il est sujet rendent le stéréotype plus plausible comme étant une de ses propres caractéristiques aux yeux des autres et même aux yeux de l'individu lui-même » (p.797). Ils ont par ailleurs montré que cette menace pouvait impacter négativement la performance d'individus noirs de peau sur un test d'intelligence. Ces derniers obtenaient en effet de moins bons résultats que les individus blancs lorsqu'il leur était expliqué que ce test permettait de diagnostiquer des différences intellectuelles. Suhr et Gunstad (2002 ; 2005) ont quant à eux étudié l'impact de la menace sur la performance de sujets présentant un traumatisme crânien léger. Ils ont trouvé que souligner l'histoire de traumatisme auprès de ces sujets induisait une détérioration de leurs résultats sur plusieurs tests neuropsychologiques. Ces auteurs ont appelé ce phénomène « la menace du diagnostic ». L'étude réalisée dans le cadre de ce mémoire a tenté de répliquer les résultats trouvés par Suhr et Gunstad (2002 ; 2005). Si un effet a été mis en évidence sur les tests évaluant les fonctions exécutives, la mémoire à long terme, ainsi que les capacités d'attention en double-tâche, la menace du diagnostic ne semble pas affecter la performance des sujets au niveau des épreuves de mémoire de travail et de vitesse de traitement. En outre, la présente étude a testé la possibilité de contrer l'influence négative de la menace du diagnostic en constituant un groupe dans lequel la performance des sujets est boostée. Toutefois, s'il est vrai que ces participants sont meilleurs que le groupe menacé, ils n'obtiennent pas de résultats supérieurs par rapport à la condition neutre. Enfin, cette étude a également examiné l'influence de plusieurs variables. L'auto-stéréotypisation, l'identification au groupe, ainsi que le locus de contrôle de type interne se sont révélés être des modérateurs de la relation entre l'activation de la menace et la performance neuropsychologique à certains tests. En outre, l'auto-efficacité cognitive a été mise en évidence en tant que médiatrice.
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