Mycobacterium bovis : connaissances actuelles et enjeux de santé publique
Charpentier, Olivier
Promoteur(s) : Mainil, Jacques
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7115
Détails
Titre : | Mycobacterium bovis : connaissances actuelles et enjeux de santé publique |
Titre traduit : | [en] Mycobaterium bovis : current knowledge and public health issues |
Auteur : | Charpentier, Olivier |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Mainil, Jacques |
Membre(s) du jury : | Mignon, Bernard
Saegerman, Claude Thiry, Damien |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Mycobacterium bovis, bacille appartenant au complexe Mycobacterium tuberculosis (MTBC), est un agent responsable de tuberculose chez le bétail ainsi que chez de nombreuses autres espèces domestiques et sauvages. La tuberculose bovine se manifeste comme un procéssus inflammatoire chronique granulomateux et caséo-nécrotique qui affecte principalement les poumons et ganglions associés, suite à la transmission du bacille par voie aérogène. Dans la plupart des pays développés, la maladie est aujourd’hui limitée à des cas sporadiques grâce à des mesures de contrôle. Celles-ci comprenent la surveillance systématique des carcasses à l’abattoir, la réalisation de tests immunologiques indirects comme l’intradermotuberculination ainsi que des méthodes diagnostiques de laboratoire. Cependant, dans certains pays, l’éradication de la maladie représente toujours un défi majeur dû la présence d’un réservoir sauvage de Mycobacterium bovis, comme le blaireau au Royaume-Uni. Parmi le grand nombre d’espèces que peut infecter cette bactérie se trouve également l’être humain. Bien que la tuberculose humaine soit causée dans la majorité des cas par Mycobacterium tuberculosis, certains cas sont dus à Mycobacterium bovis (i.e. tuberculose zoonotique). La voie de transmission principale de cet agent à l’être humain est l’ingestion de lait contaminé non pasteurisé. La tuberculose zoonotique est donc retrouvée principalement dans les pays en voie de développement où la tuberculose bovine est souvent endémique et où la pasteurisation du lait n’est pas toujours réalisée. Un défi majeur actuel est l’amélioration des techniques de diagnostic en laboratoire dans ces pays défavorisés. En effet, l’utilisation de techniques moléculaires comme le spoligotypage permet l’identification taxonomique de l’espèce mycobactérienne, menant à la mise en place d’un traitement adéquat.
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