Cicatrisation spontanée et traitement conservatif des fractures des membres
Dermul, Gabrielle
Promoteur(s) :
Balligand, Marc
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7155
Détails
| Titre : | Cicatrisation spontanée et traitement conservatif des fractures des membres |
| Titre traduit : | [en] Spontaneous healing and conservative treatment of limb fractures |
| Auteur : | Dermul, Gabrielle
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| Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
| Promoteur(s) : | Balligand, Marc
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| Membre(s) du jury : | Hamaide, Annick
Deleuze, Stefan
Noel, Stephanie
Etienne, Anne-Laure
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 33 |
| Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Depuis plusieurs années, le traitement chirurgical de la fracture semble être devenue la norme lorsqu’il est question de réparation de fractures. Nous nous sommes donc posé la question de savoir si c’était vraiment le traitement le plus adapté. En effet, la question se pose de savoir si un traitement conservatif des fractures ne pourrait être envisagé en première intention dans certains cas. Nous avons d’abord trouvé que lors de traitement conservatif, il se passe une cicatrisation de type indirecte, de même lors d’une cicatrisation spontanée. Nous avons alors cherché si une cicatrisation spontanée était possible et si elle apportait des résultats satisfaisants. Les études se contredisent assez, certaines soutenant que des animaux guérissaient dans la nature, parfois sans trop de séquelles, et d’autres soutenant que ceux qui survivaient étaient jeunes quand cela arrivait et que les fractures arrivant à l’âge adulte étaient souvent fatales. Il est donc difficile de savoir si une cicatrisation spontanée dans la nature est possible. Elle semble cependant réalisable mais avec des séquelles qui entraineraient la mort chez les animaux sauvages mais pas celle d’animaux de compagnie. Cependant, afin d’apporter plus de confort à l’animal une réduction semble quand même s’imposer. C’est pourquoi nous avons continué en étudiant les traitements conservatifs en eux-mêmes et leur application. Il s’est avéré que les plâtres longs et courts, la méta-attelle Mason, l’attelle Spica, les attelles latérales ou médiales, l’attelle du métacarpe, métatarse, et des phalanges avec une barre de marche ainsi que l’écharpe Velpeau sont tous des dispositifs de fixation externe que l’on peut utiliser lors de fractures des membres. Ensuite, nous avons étudié la question de savoir quand est-ce que ce type de traitement était le plus intéressant et quels critères pouvaient être utilisés pour déterminer quand utiliser ce type de dispositif plutôt qu’un autre. Nous avons alors trouvé qu’une coaptation externe est conseillée quand les fractures sont déplacées de manière minimale, que seul un ou deux os métacarpiens ou métatarsiens sont impliqués, si au moins un des os majoritairement porteurs du poids (3 et 4) est intact, si la fracture n’est pas comminutive, s’il n’y a pas de surface articulaire impliquée, si la fracture est fermée et si le chien n’est pas de race de grande taille, de travail, un athlète, ou un chien de concours.
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