Modifications de l'écosystème microbien de l'oreille du chien en cas d'otite externe et enseignements pour le traitement
Trivière, Kathrine
Promotor(s) : Daube, Georges
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7169
Details
Title : | Modifications de l'écosystème microbien de l'oreille du chien en cas d'otite externe et enseignements pour le traitement |
Author : | Trivière, Kathrine |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Daube, Georges |
Committee's member(s) : | Clinquart, Antoine
Scippo, Marie-Louise Korsak, Nicolas Delcenserie, Veronique Douny, Caroline |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’otite externe chez le chien est une pathologie multifactorielle avec une prévalence
relativement élevée en médecine vétérinaire. Les signes cliniques les plus fréquents
comprennent le prurit de l’oreille et le secouement de la tête. Différents facteurs de risques
jouent un rôle dans la physiopathologie de l’otite externe chez le chien, on parle de facteurs de
prédisposition, de facteurs primaires et de facteurs secondaires. Le traitement repose sur
l’application d’un topique, composé essentiellement d’un antibactérien, antifongique et d’un
anti-inflammatoire. Le nettoyage de l’oreille doit être réalisé dans tous les cas avant
l’application d’un topique. Parfois, un traitement systémique peut être prescrit pour gérer la
douleur et l’inflammation. Dans les cas les plus graves, le recours à la chirurgie est préconisé.
Les bactéries et levures impliquées sont, pour la plupart, des micro-organismes commensaux
qui, sous l’influence de ces différents facteurs, peuvent proliférer et exprimer des facteurs de
virulence. Parmi les bactéries, Staphylococcus pseudointermedius et Pseudomonas aeruginosa
sont les plus souvent retrouvées. Cette dernière est la plus souvent présente lors de cas
chroniques. On retrouve aussi des levures telles que Malassezia pachydermatis. Grâce à
l’analyse métagénétique, de nouvelles espèces bactériennes ont pu être identifiées. C’est
notamment le cas de Escherichia coli qui a été identifié pour la première fois comme faisant
partie de la flore bactérienne commensale de l’oreille des chiens et sa présence aurait un rôle
d’agent protecteur contre d’autres pathogènes. Par contre, certaines de ces bactéries sont
associées à l’émergence d’antibiorésistances qui compliquent le traitement. De plus, elles sont
capables de former des biofilms rendant le traitement plus compliqué. La cytologie en
corrélation avec la culture microbienne est indispensable pour correctement traiter l’otite et
éviter ainsi l’utilisation inappropriée d’antibiotiques dans certains cas.
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